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Parler au nom des abeilles indigènes

Par Gail Trenholm

Traduction par Alexandre Morisset

J’ai toujours été fasciné par les insectes. Pendant plus de 30 ans, j’ai enseigné aux adultes et aux enfants les merveilles des papillons, des libellules et de l’occasionnel coléoptère, mais ce n’est qu’il y a cinq ans que j’ai découvert les abeilles indigènes. En tant que jardinier et naturaliste, j’ai toujours remarqué de « petites choses volantes » sur mes fleurs, j’ai tapoté des centaines de bourdons et dévoré de nombreux légumes et baies produits en partie grâce aux abeilles, mais je n’ai jamais considéré ces pollinisateurs en tant que groupe. J’ai toujours pensé que les abeilles domestiques étaient les seules pollinisatrices travaillant pour nous. J’avais tort! Il y a plus de 4000 espèces d’abeilles en Amérique du Nord, et l’abeille non indigène n’en est qu’une; les abeilles ne sont d’ailleurs pas les seules espèces pollinisatrices. 

Pour attirer les abeilles indigènes afin d’en apprendre davantage à leur sujet, j’ai réaménagé mon jardin. J’ai appris à tous ceux qui le veulent bien pourquoi elles nous sont indispensables et ce qu’ils peuvent faire pour améliorer l’habitat de ces insectes. Dans cet article, mon objectif est de partager des idées et des activités que vous pourrez utiliser afin d’impliquer les gens de tous les âges dans la protection des abeilles. 

Collectivement, les abeilles pollinisent 78 pour cent de tous les aliments, tissus, boissons et médicaments que nous consommons. Les melons d’eau, les courges, les pommes, les baies et les amandes ne sont que quelques-unes des plantes qui ont besoin de l’aide des abeilles afin de produire des fruits. Il en va de même pour les tissus comme le coton et le lin. Sans les abeilles, nous n’aurions pas de médicaments comme la morphine, la digitale ou l’atropine. Notre existence telle que nous la connaissons dépend de nos abeilles indigènes.

La pollinisation est le transfert de pollen de la partie mâle d’une fleur (anthère) à la partie femelle (stigmate) d’une autre fleur. Une fois le transfert effectué, la plante peut alors produire des fruits et des graines. La pollinisation est essentielle à la reproduction de toutes nos plantes à fleurs. Il existe plus de 200 000 types différents de pollinisateurs dans le monde entier, de ce nombre; 1 000 sont des vertébrés comme les chauves-souris et les colibris, les autres sont des insectes comme les papillons, les papillons de nuit, les coléoptères, les mouches, les fourmis, les guêpes et les abeilles.

La majorité des pollinisateurs en Amérique du Nord sont des abeilles. Les abeilles domestiques ne sont que l’une de ces espèces et ne sont pas indigènes à l’Amérique du Nord. De la plus petite espèce d’abeilles minières de 2 mm (0,1 po), aux grandes abeilles charpentières de 30 mm (1,25 po), les quelque 4 000 autres espèces sont rarement considérées comme pollinisatrices. Cependant, de nouvelles études ont démontré que ces dernières sont souvent des pollinisatrices plus efficaces que les abeilles domestiques et sont donc plus précieuses. Environ 70 pour cent des abeilles nichent dans le sol, tandis que les 30 pour cent restants nichent dans des cavités préexistantes. 90 pour cent vivent solitairement et ne sont donc pas aussi agressives que les abeilles domestiques qui protègent une colonie. Il est très rare qu’elles piquent; bien souvent, leur dard est trop petit et ne peut même pas pénétrer la peau humaine.

Chaque printemps, les premières abeilles que j’ai hâte de voir sont les abeilles minières de la famille des Andrenidae. Leur taille varie de 7 à 18 mm (de 0,3 à 0,7 po) et la plupart sont noires et assez poilues. Elles apparaissent au fur et à mesure que les fleurs sauvages éphémères fleurissent et elles recueillent du pollen sur les poils drus de leurs pattes arrière. Comme d’autres spécialistes des fleurs, elles se nourrissent du pollen et du nectar d’une seule espèce de plante, la petite claytonie de Virgine. J’éprouve une joie intense quand je marche dans les bois au début du printemps alors que le tapis forestier prend vie, foisonnant de fleurs sauvages printanières et d’abeilles minières. Il s’agit d’une espèce commune et abondante que l’on rencontre régulièrement dans le gazon parce qu’elle niche dans les grands agrégats du sol.

Avec environ 50 espèces en Amérique du Nord, les bourdons de la famille des Apidae font aussi partie des pollinisateurs du début du printemps. Le bourdon rondelet, rigolo et docile est l’un des rares insectes que les gens semblent accepter aisément dans leur cour. Grâce à une technique appelée « pollinisation par vibration », ils sont capables de polliniser de nombreuses fleurs fermées ou tubulaires, qui ne sont pas accessibles aux plus petites abeilles. Ils utilisent leurs muscles de vol pour faire vibrer leur thorax, ce qui provoque la libération du pollen des anthères de la fleur. Si vous passez à côté d’une fleur et l’entendez bourdonner, vous pouvez être sûr qu’il y a un bourdon à l’intérieur.

Il y a 30 ans, je jardinais dans ma cour quand une petite abeille transportant quelque chose a atterri sur le mur de soutènement en pierre devant moi, avant de disparaître dans un trou dans le mur. Je ne l’ai pas vue ressortir, c’était bizarre, mais bon, j’ai continué mon jardinage comme si de rien était. Maintenant, 25 ans plus tard, je sais qu’il s’agissait d’une petite abeille coupeuse de feuilles (de 10 à 20 mm ou de 0,4 à 0,8 po). Une immense joie à observer, elles sont mes abeilles préférées et appartiennent à la famille des Megachilidae. Si vous avez des rosiers ou des gainiers rouges, vérifiez s’il n’y a pas de petits cercles découpés sur le bord des feuilles; c’est un signe certain que les coupeuses de feuilles ne sont pas bien loin. Elles font partie du groupe d’abeilles qui utilisent des cavités préexistantes pour y construire leur nid. Une femelle atterrit sur une feuille et en deux ou trois secondes, ses mâchoires réussissent à découper un morceau de la feuille. Avec ses ailes déjà en mouvement, elle décolle et dépose le morceau de feuille dans un tube creux, façonne une cellule de nid à l’intérieur du tube, approvisionne la cellule d’une boule de pollen et de nectar, puis pond un œuf sur cette dernière. Elle scellera ensuite la cellule et formera une autre cellule de nid à l’intérieur du même tube. Les Megachilidae récoltent le pollen d’une manière unique : leur abdomen est couvert de poils drus, alors elles se promènent et font une sorte de plat-ventre sur la fleur, recueillant ainsi sur leur abdomen le pollen qu’elles rassemblent ensuite en petite boule pour leur nid.

Un autre membre important de la famille des Megachilidae est l’abeille maçonne, ainsi appelée en raison de son habitude d’utiliser de la boue pour former ses cellules de nid. De 5 à 20 mm (de 0,2 à 0,8 po), la plupart de ces abeilles sont de couleur vert métallique, bleue ou violette. Selon la Xerces Society dans sa publication intitulée Attracting Native Pollinators, seulement 250 abeilles maçonnes sont nécessaires afin de polliniser efficacement une acre d’un verger de pommiers. Si les abeilles domestiques effectuaient cette même tâche, cela nécessiterait une à deux colonies, chacune composée de dizaines de milliers d’ouvrières. 

Si vous êtes dans votre jardin et que vous voyez soudainement une vive lueur vert métallique, il y a de fortes chances qu’il s’agisse d’une abeille de la sueur verte, de la famille des Halictidae. Ces abeilles solitaires indigènes piquent rarement et tirent leur nom du fait que beaucoup aiment boire de la sueur humaine. Elles nichent dans des bûches en décomposition. Lors d’une randonnée dans une zone de conservation locale, j’ai remarqué quelques petites abeilles vert métallique (de 3 à 5 mm ou de 0,2 à 0,3 po), cherchant diligemment des tunnels dans les arbres en décomposition et travaillant d’arrache-pied pour préparer leurs cellules de nid.

Maintenant que vous êtes conscients de l’importance de créer et de gérer l’habitat de nos pollinisateurs, voici quelques changements simples que vous pouvez apporter à votre propre cour ou au jardin de votre école pour vous assurer qu’ils soient propices aux pollinisateurs. Le plus important est d’essayer de planter des fleurs indigènes qui sont reconnues pour attirer les abeilles. De nombreux centres de jardinage étiquettent maintenant certaines plantes comme étant idéales pour les abeilles. Arrêtez de mettre du paillis sur la terre de votre jardin, car cela dissuade les abeilles qui nichent dans le sol de construire des nids. Même les gros bourdons ont du mal à se frayer un chemin à travers une couche de paillis. Bien évidemment, n’utilisez pas de pesticides ou d’herbicides, et magasinez dans des centres de jardinage dignes de confiance qui vendent des plantes exemptes de néonicotinoïdes. Construisez un « hôtel pour abeilles » constitué de tubes creux pour les abeilles maçonnes et les abeilles coupeuses de feuilles, ou essayez de laisser quelques bûches mortes sur votre terrain pour les éclatantes abeilles de la sueur. Depuis que je partage mon jardin avec les abeilles, ma vie est tellement plus riche, figurativement et littéralement. J’espère qu’à l’avenir, votre propre travail avec les abeilles indigènes vous procurera autant de joie.

Activités

Être une vraie abeille ou ne pas l’être (tous les âges)

Lors de cette activité, j’encourage les élèves à développer un tableau avec trois colonnes intitulées : ce que je Sais déjà, ce que je Veux apprendre et ce que j’ai Appris (c.-à-d. SVA). L’activité peut se faire avant et après les leçons sur les abeilles.

Toutes les abeilles piquent

Faux. Seulement les femelles ont des dards. La plupart des abeilles solitaires ne piquent pas ou ne peuvent pas piquer.

Uniquement les abeilles domestiques meurent après avoir piqué quelqu’un

Vrai. Elles sont les seules abeilles avec un dard barbelé qui reste coincé après avoir piqué.

Toutes les abeilles construisent des ruches

Faux. Seulement les abeilles domestiques le font. Les bourdons ont de petites colonies et toutes les autres abeilles sont des nicheuses solitaires. 

Toutes les abeilles produisent du miel

Faux. Les abeilles domestiques sont les seules à produire du miel pour la consommation humaine. Les bourdons n’en produisent qu’assez pour eux-mêmes.

Il existe des abeilles de plusieurs couleurs différentes

Vrai. Les abeilles peuvent être noires, brunes, orange, bleues, vertes, mauves ou jaunes.

Les abeilles sont les seuls animaux qui pollinisent nos plantes

Faux. Il y a plus de 200 000 animaux qui pollinisent, y compris les colibris, les chauves-souris, les papillons de nuit, les papillons, les coléoptères, les guêpes et les mouches.

Les abeilles indigènes sont de meilleures pollinisatrices que les abeilles domestiques

Vrai. Elles volent plus tôt dans la saison, et pollinisent un plus grand nombre d’heures par jour. Elles sont actives malgré les températures froides ou pluvieuses et elles sont mieux conçues pour la récolte du pollen.

Remercier une abeille (de la maternelle à la 6e année)

Enchaînez l’activité SVA avec cette autre, qui démontre l’importance des pollinisateurs. 

Ayez à portée de main un grand panier rempli de produits que nous récoltons grâce aux abeilles. 

J’aime bien briser la glace en commençant par exposer le contenu de ce grand panier : pommes, poires, melons, fraises, bleuets, avocats, cerises, asperges, courges, brocolis, radis, carottes, choux-fleurs, navets, céleris, oignons, poivrons, café, tomates, pommes de terre, amandes, noix de cajou, chocolat, huile de carthame et graines de sésame.

Sortez chaque article et demandez aux élèves combien parmi eux aiment manger ces aliments. Pour les plus jeunes, je m’assure d’avoir des fruits et légumes qu’ils aiment. Pour les 3e à 6e années, j’ajoute habituellement des produits qui sortent de l’ordinaire, comme les navets, les choux de Bruxelles ou les papayes. J’ajoute aussi des gousses de vanille (pensez à la crème glacée à la vanille), et j’apporte un tee-shirt en coton, puisque la fleur de coton est pollinisée par les abeilles. (Si vous prévoyez d’apporter des noix, vérifiez au préalable auprès de l’école s’il y a des allergies.)

Demandez aux élèves ce que tous ces articles ont en commun. Les réponses vont de la nourriture aux fruits et légumes en passant par des choses que l’on trouve au magasin. La réponse que je cherche : les abeilles. C’est un excellent point de départ pour l’activité suivante sur la pollinisation.

Jeu sur la pollinisation (de la maternelle à la 6e année)

Objectif : les élèves apprennent comment le pollen est transféré d’une fleur à une autre.

Matériel : deux cure-pipes colorés, un crayon, un petit pompon, trois petits bols, des bâtons de craie de couleur, trois fleurs artificielles (des grandes marguerites de préférence).

Préparation : Préparez deux à trois bols de « pollen ». Je crée le pollen en utilisant un bâton de craie duquel je racle les côtés afin de produire une poudre. Placez le pollen de différentes couleurs dans des bols séparés et une fleur artificielle à côté de chacun.

Activité : Les élèves fabriquent une abeille en prenant un cure-pipe et en l’enroulant autour d’un crayon pour former une spirale qui représente le corps de l’abeille. Enlevez-la du crayon et mettez-la de côté. Coupez l’autre cure-pipe en trois parties égales. Chaque partie est ensuite pliée en deux et placée entre les spirales pour former six pattes. Prenez le petit pompon et poussez-le dans l’extrémité de la spirale pour former la tête. Les élèves peuvent ensuite plonger à tour de rôle leur abeille dans un bol de « pollen », puis dans un second. Discutez de leurs observations. Le pollen de la fleur se colle au corps poilu de l’abeille et est transféré à une autre fleur pour se mêler à son pollen. C’est exactement ce que ces insectes doivent faire pour que les plantes puissent produire des graines ou des fruits.

Démonstration à l’aide d’une pomme (tous les âges)

Voici une démonstration rapide et facile qui montre l’importance de la pollinisation : prenez une pomme et coupez-la horizontalement, en plein centre. Lorsque vous l’ouvrez, vous devriez voir une étoile à cinq pointes formée par le cœur. Si la fleur de pommier a été complètement pollinisée, il devrait y avoir deux pépins dans chaque pointe. Souvent, je ne trouve qu’un total de six ou sept pépins dans le cœur, plutôt que dix. Une pomme sera tout de même produite, mais elle pourrait être petite, rabougrie ou déformée. J’essaie d’apporter des pommes cultivées dans différentes régions du monde pour voir s’il y a une différence.

Le repas d’appréciation de l’abeille (années 3 à 6)

(Adaptation de la campagne nord-américaine de protection des pollinisateurs)

Menu

Entrée : Guacamole et croustilles de maïs

(avocat : abeilles solitaires; huile pour les croustilles : abeilles solitaires)

Salade : Laitue (mouches)

Concombres (abeilles des courges, bourdons)

Radis (abeilles solitaires)

Poivrons verts (bourdons, abeilles solitaires)

Céleris (abeilles solitaires, mouches)

Oignons (abeilles solitaires, calliphores)

Tomates (abeilles de la sueur, bourdons)

Amandes effilées (bourdons, abeilles solitaires)

Plat principal : Hamburger sur pain aux graines de sésame

(sésame : abeilles solitaires, mouches)

Pommes de terre frites avec ketchup (patates : bourdons; tomates : abeilles de la sueur)

Dessert : Melon d’eau (bourdons, abeilles solitaires) ou 

Crème glacée avec coulis (vanille : abeilles mélipones; fraises : abeilles solitaires)

Posez la question suivante aux élèves : si toutes les abeilles venaient à disparaître, quels aliments du menu ci-dessus seraient éliminés?

Demandez aux élèves de dresser une liste de ces aliments, surtout de ceux qu’ils apprécient actuellement.

Note : Sur ce menu, la SEULE chose que vous pourriez encore manger serait un hamburger avec du pain nature et de la laitue (même s’il s’agit tout de même d’une pollinisation par insectes).

Construction d’un nid d’abeilles (années G-3)

Matériel : Pour les enfants plus jeunes, utilisez des rouleaux de papier hygiénique et des roseaux (aussi appelés phragmites). Les phragmites sont une herbe envahissante que l’on peut trouver le long de presque toutes les autoroutes ou dans les zones inoccupées dans de nombreuses régions de l’Amérique du Nord. Ils mesurent souvent 5 mètres (15 pieds) de haut avec une pointe en plumeau duveteux pleine de graines. Coupez les phragmites et enlevez les feuilles et l’extrémité avec les graines. La tige de phragmites est reliée comme du bambou, donc lorsque vous coupez la tige en morceaux de 4 à 5 po, assurez-vous d’avoir une extrémité fermée par une articulation. (Les abeilles utiliseront seulement les roseaux creux si une extrémité est ouverte et l’autre est fermée.)

Activité : Demandez aux enfants de décorer leurs rouleaux de papier et de les remplir d’environ 20 morceaux de roseaux de 4 à 5 po de long chacun. Il n’est pas nécessaire que les morceaux de roseaux soient totalement à l’intérieur du tube. (Plus les longueurs sont inégales, plus il est facile pour les abeilles de se souvenir de leur roseau.) Une fois que leur rouleau de papier est rempli de roseaux, enroulez une ficelle autour de chaque extrémité afin de former une boucle pour l’accrocher. Les enfants sont généralement très satisfaits de leurs créations et sont impatients de les accrocher.

Demandez-leur de trouver un endroit sûr et sec, comme sous le bord d’un porche ou d’une terrasse, sous l’avant-toit de leur maison ou dans un arbre feuillu. Le tube doit être suspendu en position horizontale et, idéalement, faire face au soleil du matin.

Construction d’un hôtel pour abeilles (années 3 à 6)

C’est un superbe projet pour toute l’école, surtout si vous disposez d’un jardin d’école. La supervision d’un adulte est requise. 

Matériel : 4 palettes en bois de même taille (de nombreuses entreprises les offrent gratuitement); différentes longueurs de bois d’œuvre; 32 briques; 4 blocs en ciment; des tubes de plastique ou des tuyaux en PVC; des faisceaux de phragmites ou des morceaux de bambous assortis; de vieilles bûches d’environ 30 cm ou 12 po de long; des pots d’argile assortis à remplir de terre; de l’écorce de rebut, des pommes de pin, d’autres tiges creuses assorties et de la paille pour remplir l’intérieur de l’hôtel; une feuille de contreplaqué.

Outils nécessaires : une scie à main; une perceuse mécanique avec une gamme de mèches de 2 à 10 mm; des sécateurs; un couteau tout usage.

Construction :

  1. Trouvez une zone protégée avec peu de circulation, un sol plat, une bonne exposition au soleil et des fleurs à proximité.
  2. Posez un bloc de ciment sous chaque coin d’une palette en bois. Ensuite, assurez-vous que les blocs sont de niveau.
  3. Placez une brique sur chaque coin de la palette, puis ajoutez soigneusement une autre palette par-dessus.
  4. Insérez des morceaux de bois pour diviser l’espace entre les palettes.
  5. Placez d’autres briques aux quatre coins et ajoutez une autre palette sur le dessus. Vous avez maintenant la base de votre hôtel pour abeilles en place.
  6. Pendant ce temps, d’autres groupes peuvent percer des trous dans les extrémités des pièces de bois. Les trous doivent avoir au moins de 15 à 20 cm (de 6 à 8 po) de profondeur et de 2 à 10 mm de diamètre.
  7. Un autre groupe devrait couper les roseaux (ou bambou) d’une longueur de 30 cm (12 po).
  8. Coupez ensuite le tuyau de plastique à l’aide d’un couteau tout usage. Si vous utilisez un tuyau en PVC, utilisez une scie à métaux pour le couper d’une longueur de 30 cm (12 po).
  9. Une fois que les tubes et les roseaux ont été coupés, les élèves peuvent empaqueter ces derniers dans le tuyau ou celui en PVC. Ils doivent être empaquetés de manière à ce que les roseaux ne tombent pas lorsque vous prenez le tuyau et le tournez à l’envers.
  10. Placez les bûches percées et les tubes remplis dans les espaces entre les palettes. (Dans les espaces plus petits, insérez des morceaux d’écorce, des feuilles et des pommes de pin pour les insectes hivernants.)
  11. Une fois ces étapes terminées, fabriquez un toit à partir du contreplaqué ou du bois restant. Couvrez l’hôtel de bardeaux d’asphalte, de bardeaux de cèdre ou de n’importe quel type de chaume. Soyez créatif!

Gail Trenholm est présidente et fondatrice de Nature Visits à Oakville, en Ontario. Cet organisme se consacre à la familiarisation du public avec une variété de sujets comme les sciences de la terre et les sciences du vivant, en les éduquant avec enthousiasme et humour. Auparavant, Gail Trenholm a travaillé pendant 15 ans pour le Massachusetts Audubon Society à Worcester, au Massachusetts.

Passionné de langues, de voyages et de cinéma, Alexandre Morisset est diplômé au baccalauréat en traduction professionnelle à l’Université de Sherbrooke.

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