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Cartographie verte

Par Robert Zuber

Traduction par Jocelyne Dickey

Domaines thématiques: Sciences de la Terre, écologie, biologie, langue, technologie/moyens de communication, géographie, études sociales
Concepts clés : Développement durable, systèmes d’alimentation, transport alternatif, biodiversité, localisation, conscience culturelle, équité sociale, nouveaux médias, planification urbaine, éco-concept énergétique durable
Habiletés : Observation et investigation, narration d’expression et développement de l’image, éco-alphabétisation, évaluation critique des nouveaux médias de production, communications interculturelles, cartographie
Endroit : Espaces communautaires intérieurs et extérieurs
Durée :  Varie en fonction du milieu d’application de l’investigation scolaire ou communautaire et de la complexité des cartes résultantes

Matériel :  Cahier, boussole, instruments de dessin, carte imprimée ou carte de référence, carton, ressources optionnelles (mais recommandées) qui incluent des posters avec l’icône de Green Map (télécharger à GreenMap.org / icons) et modules Green Map (télécharger à GreenMap.org / joven ), caméra digitale, ordinateur personnel

Les jeunes ont l’habitude de se décourager face aux débats sur la dégradation de l’environnement, mais ils s’inspirent aussi des histoires des efforts extraordinaires réalisés chaque jour dans les écoles et les communautés pour récupérer et maintenir la santé des environnements locaux. Il est important pour les jeunes de voir de première main que les terrains abandonnés se transforment en beaux jardins productifs, en parcs, en marais et en sources d’eau qui sont restaurés pour l’exploration et la récréation ; des habitats pour la faune sauvage préservés et agrandis ; des personnes utilisant les pistes cyclables et effectuant leurs achats auprès des agriculteurs locaux, dans des commerces de détail orientés vers la consommation écologique. Nos jeunes ont besoin de voir autant que d’aider à créer des ressources encourageantes qui changent l’aspect et qui améliorent la santé des environnements urbains et ruraux.
Une façon d’obtenir que les étudiants entrent en contact plus étroit avec la richesse des ressources naturelles, culturelles, récréatives et civiques de leurs communautés est de les encourager à créer des cartes vertes « Green Maps® », en créant des représentations visuelles des sites environnementaux locaux et culturels. Green Maps offre des classes de renforcement en géographie, éducation civique et sciences, aiguise les capacités d’observation et l’éco-alphabétisation, promeut l’apprentissage collectif. Mais peut-être le plus important, Green Maps accentue la conscience des étudiants, l’intérêt et l’engagement avec leurs lieux d’origine. Peu de nos communautés peuvent réellement prospérer sans l’énergie, l’enthousiasme et même l’impatiente de nos jeunes.
Plus ils connaîtront combien riche et spécial est leur lieu d’origine, plus ils se sentiront motivés à préserver et augmenter cette richesse. Par le biais de cartes vertes, les étudiants prennent confiance dans leur capacité à aider leurs quartiers à devenir des lieux plus sains, plus attrayants, plus désirables et des endroits pour vivre plus durables.

Le système de cartes vertes
Le système de cartes vertes (GMS pour son sigle en anglais) est un système lauréat, globalement inter relié, avec un cadre qui peut être adapté localement pour promouvoir la durabilité de la communauté. Depuis 1995, le GMS a fourni une grande variété de ressources pour aider les équipes de jeunes et d’adultes bénévoles dans la création de cartes de leurs communautés d’origine, pour représenter et partager des endroits, des projets et des organisations qui soient significatifs du point de vue écologique et culturel.

Par son site web interactif (Greenmap.org), ses échanges en ligne, la présentation et l’outil « The Greenhouse » (la maison verte), ainsi que des livres et autres ressources dans de multiples langues, GMS aide les jeunes et les adultes de toute la planète à compiler et à inspirer des histoires de communautés qui changent.

Alors que la sélection des sites inclus dans chaque carte verte est définie par une équipe de cartographie locale, tous utilisent un langage visuel partagé, un ensemble de plus de 125 icônes qui symbolisent les divers types de sites écologiques et culturels. Parmi les caractéristiques naturelles localisées et signalées dans les cartes vertes, on retrouve :

  • Jardins, parcs, lieux de beauté naturels, habitats de vie sauvage et parcs zoologiques.
    • Marchés d’agriculteurs, entreprises écologiques et développements économiques durables.
    • Sentiers pédestres, pistes cyclables, options de transport public et sans automobile.
    • Ressources culturelles, historiques et destinations d’écotourisme.
    • Énergie solaire et autres installations d’énergie renouvelable.
  • Ressources importantes culturelles, civiques, gouvernementales et de santé.
  • Caractéristiques naturelles biorégionales, géologiques et autres.
    • Infrastructure d’eau, d’énergie et de déchets.
    • Architecture adaptée à l’environnement et projets de conception significatifs.
  • Principaux points toxiques et sources de pollution.

Les cartographes décident lesquelles de ces catégories ils désirent relever et ils peuvent ajouter leurs propres icônes pour mieux décrire les caractéristiques locales uniques. Ensuite ils décident ensemble comment diffuser leurs cartes vertes terminées – dans une murale, sur un site web, dans un centre communautaire ou comme cartes imprimées.

Depuis sa création, GMS a fait la promotion de l’idée que les étudiants peuvent se convertir en investigateurs de la communauté, en créant des cartes des quartiers locaux, dans certains cas en contribuant aux cartes plus grandes et complexes de la ville produites par des concepteurs adultes. Par exemple, les étudiants de Seattle se sont inspirés, pour créer des communautés plus salubres, du projet communautaire de cartographie Homewaters. Le projet de cartes vertes dans le comté Robeson County (Caroline du Nord) aide les américains natifs et les jeunes de régions rurales à découvrir, apprécier et protéger leur patrimoine biologique et culturel unique. Les étudiants de Podravje, Slovénie, utilisent la cartographie verte pour redécouvrir « les connaissances oubliées » dans leurs communautés. Et à Tororo, Ouganda, les jeunes aident à promouvoir la sécurité alimentaire et à créer la conscience de la nécessité de participation de la communauté à la protection des écosystèmes fragiles de la région. Ce sont seulement quelques-uns des projets intéressants qui, dans plus de 50 pays, changent la forme d’interpréter et d’apprécier ses lieux d’origine.
Comme la majorité d’entre nous, les étudiants sont habitués à leur environnement. Plus ils passent de temps dans un endroit et moins ils ont tendance à le voir. Pour les cartographes de Green Maps, « voir » une communauté signifie être conscient des choses que la majorité d’entre nous considérons certaines ou que nous ignorons complètement : rythmes de croissance et de décadence, changements publics dans l’environnement naturel et construit, flore et faune locales et ce qui supporte (et menace) ses habitats.  Cela signifie aussi de poser des questions que plusieurs d’entre nous ne se posent que rarement : Où et comment sont cultivés les aliments ? Que se passe-t-il avec nos déchets ? Quelles ressources culturelles avons-nous dans notre région ? Quels sont les travailleurs qui utilisent les pistes cyclables ou les options alternatives de transport ? Quelles plantes et quels animaux sont natifs de notre région ? Fermer la brèche entre les questions auxquelles les étudiants peuvent répondre au sujet de leurs foyers et ce qui est nécessaire de savoir pour promouvoir des communautés plus saines et durables est une motivation essentielle pour le travail de GMS à travers le monde.
Au moyen de leur participation dans le réseau croissant de cartes vertes, les étudiants augmentent leurs habiletés d’évaluation visuelle, de communication et d’apprentissage des sciences, de l’art et de l’éducation civique d’une manière créative. Le plus important est qu’ils découvrent une vaste collection de sites locaux culturels et écologiques qui en grande partie sont passés inaperçus.
Créer leurs propres cartes vertes est une opportunité pour les jeunes d’explorer et d’interpréter cette richesse dans leurs régions locales et pour développer des habiletés pour contrecarrer la dégradation environnementale et la négligence à travers l’organisation et la restauration de la communauté.

 

Ressources
Atlas de cartes vertes. Une anthologie multimédia des histoires et des stratégies derrière la création de dix cartes vertes en Asie et en Amérique du Nord. Téléchargez gratuitement à :  <www.GreenAtlas.org>.
Lydon, Maeve, Groundworks. Cartographier notre propre terrain. Projet de cartographie du terrain commun de la communauté avec le système GreenMaps et les cartes vertes d’Amérique, 2007, ISBN 0-9738728-8-8 (Anglais). Ce guide de 60 pages offre des histoires de cartographie communautaire et de méthodologie, des exemples de cartes communautaires, des idées de base pour des ateliers et des idées de conception. Disponible aux États-Unis à la Maison de la carte verte <GreenMap.org/store> et au Canada à LifeCycles Project Society, www.lifecyclesproject.ca>.

Guide étudiant pour cartographie verte

 

Dans ce guide sont intégrées l’iconographie du système de cartes vertes et les ressources éducatives disponibles sur GreenMap.org

Introduction : Commencez par choisir une région à explorer. Discutez-en avec le public destinataire (par exemple vos voisins, les résidents de la ville, les touristes, les étudiants, les planificateurs et formulateurs de politiques) et déterminez les objectifs généraux de votre carte verte. Considérez comment et où sera partagée et distribuée la carte. Sera-t-il nécessaire d’en faire plus d’une version ? Devrait-on utiliser des médias multiples (papier, en ligne, etc.) ?

Inspection de la région : En petites équipes, explorez et trouvez des lieux spéciaux dans votre communauté, spécialement ceux qui peuvent être décrits par les icônes de GMS. Vous pouvez commencer par des industries vertes, des alternatives écologiques de transport, le recyclage ou la naturalisation de sites, les lieux historiques et culturels qui définissent votre communauté, les jardins et superficies naturelles.  Faites une brève enquête pour recueillir plus d’information auprès des membres de la communauté sur la vie sauvage, les organisations importantes, les transports publics, les lieux culturels et autres espaces verts de votre région. Les gens de différents groupes d’âge suggèrent-ils différents types de lieux ?

Cherchez de l’information à la bibliothèque et en ligne sur le tourisme local et l’histoire naturelle et culturelle. Consultez les bureaux communautaires et gouvernementaux, incluant le comité de planification et le département des parcs, pour savoir qui travaille à créer et à conserver le milieu environnemental plus salubre. Cherchez dans les périodiques, les affiches des écoles, les communiqués et annonces en ligne pour obtenir de l’information sur les événements écologiques qui pourraient vous amener à découvrir plus de sites verts ou des initiatives écologiques en marche dans votre communauté ou votre région. Considérez la possibilité d’inviter un expert local dans votre classe pour aider à approfondir votre compréhension des sites et les ressources qu’ils ont découvertes.

Construction de l’information du site vert : Pendant que vous êtes sur le terrain, utilisez l’ordinateur ou les cartes pour assurer le suivi avec la catégorie, le nom et la localisation de chaque site vert. Certains endroits peuvent être très petits, mais s’ils sont importants pour l’environnement, ou simplement vous font vous sentir bien à l’extérieur, notez leur localisation sur la carte. Écrivez quelques phrases sur les caractéristiques spéciales du paysage et faites des esquisses ou prenez des photos pour capter les éléments clés de chaque site. Notez l’information se rapportant aux bruits et aux odeurs, ainsi que les impressions générales de santé et de beauté physique du site. Indiquez l’information de contact pour les sites (si disponible), qui peut être utilisée par les lecteurs de la carte qui cherchent des activités récréatives, éducatives ou des opportunités de bénévolat.

La carte peut signaler des points critiques de pollution, des sites avec une problématique qui détériore l’environnement. Soyez conscients des effets de la pollution et du laisser-aller des résidents dans votre voisinage. Prenez note de la catégorie, de la situation et du nom de chaque site critique. Il peut être nécessaire d’obtenir le conseil d’un groupe environnemental local pour identifier les lieux pollués. Si vous décidez de ne pas inclure les points toxiques critiques sur la carte, vous pouvez écrire un article sur ces sites dans le journal scolaire ou un site web et suggérer des actions qui peuvent être prises pour aborder la pollution dans votre communauté. Parlez des manières d’utiliser votre carte verte pour aider à identifier les endroits de votre quartier qui ont besoin de plus de ressources publiques et d’attention.

Compléter et organiser la liste des sites : partagez votre liste avec votre classe. Y a-t-il des catégories que vous avez omises ? Est-il nécessaire de réaliser plus de recherches ? Devrait-on ajouter des lieux additionnels de loisir, des lieux culturels ou historiques ? Quand la liste est complète, organisez les sites verts par type ou par situation. Si c’est possible, transférez l’information dans une base de données informatisée pour que les données soient plus faciles à utiliser. Certains sites requièrent deux icônes ou plus pour être décrits pleinement et il est possible que vous désiriez créer de nouvelles catégories et symboles dans les cas où les icônes fournis par GMS ne décrivent pas tous les lieux spéciaux que vous avez trouvés. Ajoutez vos icônes récemment créés à votre profil (à GreenMap.org) pour qu’ils puissent être utilisés à travers le monde.

Faire votre carte : Commencez l’esquisse de la carte en traçant une carte de base ou en dessinant un diagramme de la région. Produisez une copie de cette carte ou utilisez une copie carbone pour avoir une carte de travail. Sélectionnez les couleurs et les éléments de conception qui non seulement amélioreront la carte, mais qui seront aussi plus clairs dans les copies postérieures. Identifiez les limites géographiques de la carte pour que les gens qui la voient pour la première fois comprennent où se trouve leur quartier. Pensez à la façon que les utilisateurs se serviront de la carte, et comment attirer l’attention sur les caractéristiques les plus importantes.

Placez les icônes dans les endroits appropriés de la carte. Pour identifier chaque site par son nom, vous pouvez : a) mettre le nom du site dans la carte avec chaque icône ; b) mettre le numéro de chaque icône dans la carte et placer une liste numérotée des noms (peut-être avec des détails additionnels sur le site ; c) placer les numéros dans la carte et mettre les icônes et le nom du site dans une liste numérotée sur le côté. Les cartographes enregistrés peuvent télécharger diverses ressources utiles pour la conception et la communication de leurs cartes vertes à    GreenMap.org.

Votre carte verte devrait raconter l’histoire écologique de votre voisinage de façon condensée et accueillante. Prenez en compte la possibilité de présenter l’information clé près de chaque site de différentes façons. Cela pourrait inclure des poèmes, de courts essais ou des photos et des dessins incitant les gens à découvrir des choses nouvelles sur leur communauté. Assurez-vous d’inclure dans la carte :

  • La symbolique, c’est-à-dire une liste qui définit chaque icône et qui explique comment lire la carte
  • L’indication du nord avec une flèche, l’échelle de la carte et sa date de création
  • Une liste des membres de l’équipe de cartographie et les sources de l’information qui apparaît sur la carte
  • Le droit d’auteur du système d’icônes GreenMaps© Green Map System Inc. 2003). Tous les droits réservés. (« Green Map ® est une marque enregistrée et utilisée avec permission »). Vous pouvez aussi ajouter le logotype de GMS.
  • Un bloc de titres ou de logotypes, et vos propres droits d’auteur (si vous le désirez) et l’information pour vous contacter
  • Une bordure blanche (d’au moins 1 cm) autour de la carte

Quand tout est placé dans la carte de travail et que vous êtes satisfaits de son apparence, copiez ou décalquez la carte pour obtenir une carte verte terminée. De façon alternative, vous pouvez créer à l’ordinateur une carte à partir des données et des images, soit avec un scanner et d’un peu de concept graphique ou avec un programme SIG (système d’information géographique).

Partager votre carte : Considérez des stratégies pour partager votre carte avec votre communauté scolaire, les écoles proches, les groupes communautaires et les fonctionnaires élus. Une copie grande et en couleurs de votre carte verte peut être placée dans un kiosque, un tableau d’annonces ou une fresque. Vous pouvez partager des copies imprimées, sous forme d’une carte pliable, une carte postale ou un poster (demandez de l’aide dans un centre de photocopie local, ou photocopiez la carte et ajoutez des couleurs à la main). Votre carte peut aussi être photographiée et publiée sur Internet. Remettez des copies de la carte ou envoyez la carte au format électronique à travers Internet à des amis, des parents, des locaux écologiques et les autres sites qui figurent sur la carte. Envoyez un communiqué de presse et/ou de l’information générale sur votre projet aux journaux locaux. Organisez un événement pour faire connaître la finalisation de la carte, comme une tournée ou une présentation. Créez une présentation de photos, des posters ou des affiches pour encourager les gens à visiter les endroits verts que vous avez découverts. Partagez votre carte avec tout le monde à travers GreenMap.org et par des expositions, des livres et présentations réalisées par les membres de GreenMaps (participez à l’échange en ligne des cartographes verts pour en savoir plus sur ces opportunités).  Par l’exposition et la distribution de votre carte, vous échangerez des connaissances de ressources importantes et des relations dans votre communauté, enseignant à d’autres les choses sur lesquelles vous avez travaillé si dur pour vous les enseigner à vous-mêmes.

Évaluer votre carte : tirez quelques conclusions sur le travail que vous avez exécuté. Qu’avez-vous observé sur la relation entre la nature et l’environnement culturel (construit) ? Quelles nouvelles choses avez-vous apprises sur l’endroit où vous vivez ? Quelle a été votre partie favorite en construisant une carte verte ? Qu’est-ce qui a été le plus difficile ? Qu’est-ce qui vous a surpris le plus ? Qu’avez-vous appris de plus étrange ou de plus intéressant sur l’environnement local ? Y a-t-il dans votre communauté plus de sites verts que de sites critiques, toxiques et qui endommagent l’environnement ? Pouvez-vous penser à des façons de faire pencher la balance en faveur d’une communauté verte plus salubre ? Que pouvez-vous faire au niveau personnel pour améliorer les choses ?

Maintenir la carte à jour : Actualisez votre carte verte de temps en temps pour rafraîchir la perspective de durabilité et documenter comment votre communauté peut avoir changé. Plusieurs personnes suggéreront des sites à ajouter à la carte et vous-mêmes prendrez connaissance de nouveaux lieux à y ajouter. Prenez des notes dans un endroit fiable jusqu’à ce que vous soyez prêts à commencer la nouvelle édition. L’actualisation de la carte verte pourrait être un projet que les étudiants de l’année suivante ou les membres du club pourraient finaliser.

Adapté avec autorisation des ressources du site web du système GreenMap <www.greenmap.org>.

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Robert Zuber est l’un des membres les plus anciens et un consultant de perception de fonds de Green Map System. Il travaille aussi pour d’autres organisations incluant le Centre pour le mouvement international des moyens de communication, le Séminaire théologique de New-York et le projet de paix en situations d’urgence des Nations Unies.

Wendy E. Brawer est une éco conceptrice lauréate, directrice fondatrice du système de cartes vertes, où elle a supervisé la croissance mondiale du système Green Maps et a développé le projet « Carte de la pomme verte » dans la ville de New-York.

Traduit par Jocelyne Dickey, biologiste et enseignante à la retraite, traductrice depuis 2004, Québec.

Ce qui précède est une traduction de « Green Mapmaking » qui a été publié en Green Teacher 58, Été 1999.