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La conservation et la création littéraire

Par Elizabeth Joy Levinson

Traduit par Naima Paradis-Joyal

DES ÉTUDES RÉCENTES ONT DÉMONTRÉ QUE les récits ont de puissantes répercussions sur le cerveau humain. Les études en neuroscience et en narration appuient effectivement cette idée. Certains chercheurs en sont venus à la conclusion que les structures narratives de la poésie ou de la fiction peuvent avoir une bien plus grande influence que de simples renseignements. En effet, lorsque les expériences sensorielles d’autrui nous sont détaillées, à l’oral ou à l’écrit, nos neurones y réagissent comme si c’étaient les nôtres. De plus, d’autres études ont démontré que les élèves adoptent des attitudes positives après avoir lu un ouvrage qui comporte une importante morale sur le comportement. Certains domaines qui exercent la pensée critique, comme les études féministes ou marxistes, ont contribué à sensibiliser les gens sur la manière dont les discours peuvent maintenir des structures oppressantes. Cependant, il a rarement été question d’en faire usage afin d’améliorer ou de réinventer nos relations avec les animaux. De plus, plusieurs mentionnent que la crise écologique à laquelle nous sommes confrontés ne sera pas résolue par la science et la technologie. On se tourne donc de plus en plus vers les sciences humaines afin de relever les défis qui nous attendent. 

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