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La conservation par le récit

Rédigé par Karen Morley

Traduit par Marianne Fleury-Ross

Les papillons, les écureuils et les oiseaux peuvent charmer lors d’un barbecue dans le jardin, mais mettez des abeilles, des souris ou des rats à leur place et l’atmosphère change complètement. Pourquoi certains animaux sont-ils bien perçus alors que d’autres ne le sont pas? J’ai déjà vu une petite fille dans une poussette regarder avec fascination une abeille butiner dans une fleur près d’elle. Dès que la mère de la petite a aperçu l’abeille, elle a éloigné son enfant en criant. La petite s’est donc mise à pleurer. Sans le savoir, elle a associé l’abeille à quelque chose de mal et à quelque chose dont elle doit avoir peur. Elle portera probablement cette croyance jusque dans sa vie adulte. Si l’on adopte un point de vue beaucoup plus large, on s’aperçoit que certaines espèces sont en voie d’extinction parce qu’elles sont associées au « mal » et qu’elles sont « taboues » dans le folklore de certaines cultures1. La laideur est souvent associée à des sentiments négatifs comme le malaise, l’aversion et le dégout2. Cela repousse les gens et les détourne des efforts de conservation essentiels à la préservation de la vitalité de l’espèce. Pour cette raison, il est nécessaire de modifier l’image des animaux perçus comme moins attirants. Le plan de leçon suivant a été conçu pour modifier les perceptions négatives en utilisant le récit. La leçon s’adresse aux enfants du cycle primaire, mais il peut aisément être adapté pour des élèves plus âgés. Dans le cadre de la leçon, le groupe étudiera un animal se trouvant sur la liste des espèces menacées, rédigera un récit sur celui-ci et créera un livre afin de partager ses trouvailles avec les autres.

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