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La science axée sur les lieux

Par Sarah Hackworth et Ana Houseal

Traduit par Maude Dessureault

Les liens que nous faisons en tant qu’adultes sont bien différents de ceux qu’établissent nos élèves, notamment en raison de notre lot d’expériences variées. Lorsque je complétais ma maîtrise à l’Université du Wyoming, j’ai participé à la création d’ateliers d’élaboration de programmes d’enseignement avec ma conseillère pédagogique, Ana Houseal (co-auteure de cet article), en association avec la commission scolaire du Wyoming. Trimestriellement au cours des dernières années, une équipe de l’Université franchit des centaines de kilomètres pour se rendre dans une ville rurale du Wyoming, où ils passent quelques jours à aider les enseignants d’écoles primaires à accomplir la tâche ardue d’élaborer de nouveaux programmes d’enseignement en sciences. L’été dernier, lors d’un des ateliers, une enseignante de troisième année nous avait informés avec enthousiasme qu’elle combinait son programme d’anglais langue maternelle et son programme de sciences en y introduisant un volet sur la migration des baleines. Nous lui avons gentiment demandé : « N’y aurait-il pas une espèce locale dont nous pouvons observer le mouvement migratoire? Une espèce que les enfants connaissent bien? » La plus grande migration d’antilocapres a lieu tout près de sa communauté. « Comment n’y ai-je pas pensé? », nous a-t-elle demandé. Cela peu sembler évident après-coup, mais elle était tellement concentrée à établir des liens entre les deux matières qu’elle n’a pas tenu compte de la manière dont le contexte des lectures se rapportait à ses élèves.

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