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Soutenir le leadership des jeunes en milieu urbain

Par Ethan Lowenstein, Rebecca Nielsen, Lisa Voelker, Chad Segrist, Jonice Sylvester, Kianna Harris et Aniya Roundtree

Traduction par Maria Romero

L’ÉDUCATION AXÉE SUR LES LIEUX (PBE, IN PLACE-BASED EDUCATION) : les jeunes ont l’occasion de définir leurs réalités et de choisir leur cheminement d’apprentissage tout en renforçant leurs capacités en tant que leaders communautaires. Notre équipe de Jeunes ambassadeurs (YA, Youth Ambassadors) et d’enseignants de l’Institut de technologie de Detroit (DIT, Detroit Institute of Technology) de l’école secondaire de Cody travaille conjointement avec le personnel de la Coalition pour l’administration du sud-est du Michigan à construire la communauté et à intégrer l’éducation axée sur les lieux dans le programme scolaire. Les élèves occupent de nombreux rôles de leadership lorsqu’ils s’impliquent au sein de la communauté pour identifier ses besoins. Ils aident à choisir les projets scolaires, à encadrer les nouveaux élèves et à coanimer des activités de gestion avec des adultes.

Dans cet article, nous souhaitons partager des idées, des outils et des processus que nous avons trouvés utiles. Il a été rédigé conjointement par des jeunes et des adultes dans le cadre d’un dialogue intergénérationnel d’une année sur l’implication des jeunes. Nous avons volontairement souligné la participation des jeunes afin que leurs voix retentissent haut et fort. Nous croyons que nous avons beaucoup à apprendre des jeunes et que notre travail de collaboration sera très profitable. Au DIT, les élèves parlent de leur vécu qui est souvent méconnu de nombreux éducateurs d’Amérique du Nord, mais qu’il serait judicieux de mieux comprendre.

Quand on connaît le DIT, une école publique du côté ouest de la ville, on remarque rapidement les contrastes. L’école attire l’attention : des œuvres murales peintes à la main, une magnifique cour d’école avec des bancs artisanaux, un théâtre et un jardin surélevé contrastent avec la détérioration totale du bâtiment et des maisons abandonnées de la zone environnante. Le quartier Cody Rouge et le DIT font face à de sérieux défis sociaux et écologiques. Toutefois, les élèves leaders du DIT vous diront qu’ils sont des élèves du secondaire typiques sur tous les points, excepté qu’ils travaillent vraiment fort pour avoir des changements positifs dans leurs communautés grâce au groupe des Jeunes ambassadeurs (YA) de Cody.

« Il est essentiel que nous prenions soin de l’environnement, parce que nous sommes l’environnement. »

– Kianna Harris

Nous, les Jeunes ambassadeurs de Cody

Nous (Jonice, Aniya et Kianna) décrivons les Jeunes ambassadeurs de Cody comme un groupe d’élèves qui cherche la stabilité à l’école et comme un groupe d’amis de soutien. Les jeunes qui deviennent Ambassadeurs souhaitent un changement non seulement dans leurs vies, mais aussi dans la vie des gens dont ils se soucient et dans leurs communautés scolaires. Les YA sont la voix des élèves de l’école et de toute la communauté. Pour devenir un YA, vous devez avoir de bonnes notes et trois recommandations de vos enseignants. Quand les gens ont des attentes plus élevées envers nous, nous devons aussi avoir de plus grandes ambitions. Pour plusieurs YA, c’est une excellente raison de devenir Ambassadeur. En tant que YA, nous avons la responsabilité d’accompagner d’autres élèves de l’école et de la communauté et de les diriger vers le bon chemin afin qu’ils puissent avoir confiance en l’avenir. Faire partie du programme Ambassadeur nous a permis de devenir de meilleurs leaders.

Quand nous avons commencé à travailler avec des adultes nous nous sommes aperçus que nous avions une façon différente de comprendre ce qu’est « avoir une voix ». Être un YA comporte de grands avantages comme l’amitié et le soutien des pairs que nous retrouvons grâce à ce programme. Ce soutien social nous pousse à nous ouvrir et à demeurer ouverts au progrès. C’est très puissant d’avoir une voix. Pour nous, aller à l’école semble souvent inutile, mais le fait d’être un YA nous redonne le goût d’y aller. En plus d’être un endroit sécuritaire pour établir des relations profondes et bienveillantes entre nous, le programme nous offre l’occasion de rencontrer des amis et de passer du temps avec des enseignants et d’autres adultes qui s’intéressent à nous et qui peuvent faire bouger les choses. Cette expérience nous donne une « voix » et crée une ouverture pour nous permettre de devenir les personnes que nous voulons être. Un nouveau YA de 9e année nous a récemment dit qu’il a joint le groupe parce qu’il avait eu une « vision » si intense du changement communautaire qu’il voulait « hurler ». Il a dit qu’il était « seul, qu’il n’avait rien à faire et personne à écouter ». Quand il a entendu parler des Ambassadeurs, il n’avait qu’une pensée : « comment puis-je en faire partie? »

« Hurler » prend la forme de présentations dans lesquelles nous partageons notre travail avec les autres dans la communauté, et de conférences et forums à la Coalition pour l’administration du sud-est du Michigan. Nous aimons faire des présentations et, de plus, nous sentons souvent que notre message se propage dans les conversations qui s’ensuivent. Par exemple, je (Kianna) me suis sentie écoutée lorsque deux enseignants de l’Université d’Eastern Michigan et membres de la Coalition sont venus me voir après la conférence annuelle sur l’éducation axée sur les lieux des Grands Lacs et m’ont dit que nous étions célèbres. Ils m’ont informée qu’ils présentent le travail des YA dans leurs cours de préparation à l’enseignement, comme exemple d’un travail fait par un groupe d’élèves de premier plan. J’étais vraiment contente de savoir que mon message avait un impact au-delà de la présentation. Quand, je (Jonice) me suis présentée à la même conférence, un nouveau membre de la Coalition est venu me voir après la présentation pour me dire qu’il était fier de moi et qu’il s’était reconnu en moi. Cela m’a vraiment touchée.

Bien que nous ayons eu des échanges positifs avec les adultes, l’une des choses qui nous met vraiment en colère c’est quand les adultes donnent la voix aux élèves seulement du bout des lèvres. Les élèves sont invités à parler, mais certains adultes n’aiment pas l’idée de se mettre dans la peau des élèves et de les laisser jouer le rôle des enseignants. Par ailleurs, alors que nous développons des connaissances importantes en tant que leaders, nous sentons que certains membres du personnel scolaire de l’école ne nous accordent pas le respect que nous méritons.

Tirer profit des forces des élèves

Les YA (comme plusieurs autres jeunes) sont des atouts considérables dans tous les aspects de l’engagement communautaire authentique. Plusieurs de ces avantages sont dus à leur bonne volonté, à leur confiance envers leur enseignant (Chad Segrist) et les gens qu’il attire à l’école, et à un désir profond d’être entendus et d’afficher leur valeur. On pourrait croire qu’un enfant grandissant dans un quartier défavorisé de Détroit serait plutôt méfiant, mais c’est tout à fait le contraire. Les YA non seulement ont démontré leur confiance, mais ils savent aussi quand les adultes ne leur font pas confiance. Leur désir d’être entendus ne peut pas être réprimé par des tentatives superficielles d’inclure la voix des élèves, et ils se battent sans cesse pour une véritable reconnaissance.

Une manière de tirer profit de leurs forces est de mettre à contribution les arts pour aider les jeunes à s’exprimer. J’ (Lisa) ai travaillé avec un petit groupe de YA sur un poème intitulé « Je Suis » dans le but de susciter une réflexion sur la « voix des jeunes » et de présenter cette réflexion aux autres jeunes (voir l’encadré de la page 12). L’une des choses que nous avons faite fut de regarder les finales du festival de poésie Brave New Voices. Deux poèmes qui représentaient la réalité des jeunes dans ce pays nous ont fait pleurer. Les élèves ont échangé sur les lignes des poèmes : Shots Fired et Somewhere in America où ils se sont reconnus. Cela a conduit à de sérieuses interrogations sur leurs propres quartiers et sur la façon de percevoir la valeur de la vie selon l’endroit où l’on vit. Dans cette réflexion, il était évident que les jeunes citadins trouvent ce rapprochement avec leurs expériences vécues très important dans le processus de l’éducation axée sur les lieux. Ce riche contenu pousse les élèves à se rapprocher profondément des questions qui touchent autant eux-mêmes que leur communauté.

Défis et obstacles

Les YA présentent le travail qu’ils font, à l’école et aux environs, dans différentes régions et, étant donné leur succès, la demande a pris beaucoup d’ampleur. Il a été quelquefois difficile de gérer les moyens de transport et le déplacement : se rendre sur les lieux où ils sont invités peut être exigeant et coûteux. On attend des jeunes qu’ils fassent toujours d’excellentes présentations, et ce, malgré le stress du voyage que les élèves des milieux favorisés n’auront peut-être pas à affronter. Après être arrivés à une conférence tard dans la journée, nous avons vu les élèves travailler jusqu’à presque minuit pour bien se préparer avant la présentation. Malgré leur fatigue, ils ont été patients et tolérants afin de réussir leur travail.

Ces élèves aiment les activités reliées aux YA. Cependant, ils font face à des obstacles associés à la pauvreté institutionnalisée et au racisme qui rendent l’éducation axée sur les lieux difficile et épuisante. Pour les jeunes, il est particulièrement frustrant que de nombreux enseignants, administrateurs ou responsables ne voient pas ces obstacles ou ne les aident pas à les surmonter de manière efficace. Les enseignants basés sur les lieux peuvent établir la confiance avec les jeunes et soutenir leurs efforts lorsqu’ils reconnaissent les obstacles et les facteurs de stress que les élèves expriment, qu’ils en parlent et trouvent des solutions communes. Les obstacles identifiés dans les discussions des YA sont les suivants :

  • La sécurité sociale et environnementale dans le quartier crée un stress quotidien à l’arrivée et au départ de l’école. Les arrêts d’autobus ne sont pas sécuritaires. Les élèves passent devant des maisons abandonnées et craignent les bagarres sur leur chemin à l’école. Les jeunes de leur âge qui ne fréquentent pas l’école peuvent se convertir en mauvaises influences.
  • Le manque d’un système de transport en commun fiable à Détroit est problématique.
  • Les élèves s’absentent de l’école ou des événements, car ils doivent s’occuper de leurs frères et sœurs.
  • Les parents travaillent, ils sont débordés et, parfois, n’appuient pas le travail de leadership des élèves.
  • Le peu de revenus généré par des emplois à temps partiel crée du stress. Parfois, les besoins de base comme la nourriture, l’eau et l’électricité ne sont pas comblés.

Les enseignants des écoles urbaines impliquent les élèves dans des activités qui, espèrent-ils, répondront à leurs besoins. Cependant, cela peut entraîner des problèmes de communication où les élèves trouvent les attentes ambiguës et ne savent plus comment s’impliquer. Pour les élèves, il peut s’agir de trop de choix ou trop d’événements. Les élèves vont tout faire pour surmonter les obstacles.

Un endroit peut devenir un lieu d’apprentissage. Et, les milieux urbains peuvent nous donner des leçons importantes sur le pouvoir et la transformation communautaire. Pour les éducateurs adultes, travailler en étroite collaboration avec les YA rend évidente la nécessité d’opter pour une pédagogie plus engageante et plus pertinente. Cela peut rendre le travail de l’éducation axée sur les lieux intense sur le plan affectif. Plus l’expérience PBE est profonde, meilleure est la vision et la compréhension des questions de pouvoir, de pauvreté et de race, ainsi que les possibilités de transformation. Nous avons appris que l’éducation axée sur les lieux donne à chacun la liberté d’être à la fois enseignant et élève, quel que soit son âge, son titre ou son rôle. Si vous êtes un guide adulte, faites confiance à votre milieu, faites confiance à la force du partenariat, mais surtout, faites confiance aux jeunes et permettez-leur d’être vos enseignants.

 

Notes

  1. http://youthspeaks.org/bravenewvoices/about-2/

Réflexions sur la collaboration communautaire

Par Chad Segrist

Je fixe des attentes élevées pour les élèves de différentes manières : l’une d’entre elles consiste à leur offrir de nombreuses occasions d’avoir des rencontres fructueuses avec des partenaires adultes de la communauté. En outre, je ne cesse de répéter aux jeunes l’importance de développer des compétences interpersonnelles pour mener à bien ces rencontres. Je me demande toujours : « quelles sont les microcompétences dont les élèves ont besoin pour réussir à former des partenariats communautaires? » Bien sûr, ce sont des compétences essentielles qui servent autant à l’école qu’au travail. Après une interaction des jeunes avec des adultes, je leur pose les questions suivantes :

  • Est-ce que tu as établi un contact visuel?
  • Est-ce que tu leur as serré la main?
  • Est-ce que tu t’es présenté?
  • Est-ce que tu les as remerciés?
  • Est-ce que tu leur as demandé ce qu’ils allaient faire aujourd’hui?

Enseigner aux jeunes comment gérer de manière efficace leurs émotions est également important. S’ils sont en public, les YA doivent planifier et contrôler la situation. Nous avons souvent remarqué un changement chez des élèves introvertis qui éprouvaient beaucoup de colère causée par le stress qu’ils devaient affronter.

La gestion du partenariat est essentielle. Compter sur de nombreux partenaires et bénévoles peut nuire aux efforts s’ils ne sont pas bien gérés et ciblés. À la DIT, un Conseil consultatif en partenariat fournit un endroit où les YA et leurs enseignants peuvent se rencontrer afin de canaliser adéquatement l’énergie des partenaires communautaires. Ces réunions mensuelles permettent une intégration plus facile des partenaires dans l’école et une utilisation plus efficace de leurs compétences, de leur temps et de leurs ressources. À chaque réunion, les YA discutent des activités d’apprentissages importantes; ils font la mise à jour des projets actuels ainsi qu’un rapport des partenaires expliquant comment ils peuvent aider les élèves à atteindre les objectifs de leurs projets. Il est essentiel que chaque rencontre se déroule de la même manière et qu’un partenaire organise les réunions à la place de l’enseignant.

La voix de l’élève au chapitre. La participation de l’élève aux réunions du Conseil consultatif est très importante. Les membres du Conseil souhaitent que les jeunes participent au processus de décision et qu’ils prennent au sérieux cette responsabilité. Le Conseil consultatif a apporté un important aspect humain, ce qui a permis de rendre les partenariats plus efficaces et stimulants! Les réunions assurent des échanges réguliers, ouverts et, de plus, elles incluent les élèves qui en ont le plus besoin de ces partenariats.

Une question de survie. Le programme Jeunes ambassadeurs vise l’interaction des jeunes avec des adultes, mais aussi l’obtention de ressources qui serviront à créer et à appuyer des projets afin de rendre la communauté meilleure. Dans bien des écoles urbaines, les éducateurs axés sur les lieux débutent avec peu de ressources, organisent plusieurs collectes de fonds et, faute de personnel, impliquent de nombreux bénévoles. À cet égard, l’éducation axée sur les lieux et le rôle qu’elle joue en impliquant la communauté est une question de survie. Elle crée aussi un cercle de soutien, qui peut aider les élèves à obtenir une éducation de qualité, et ainsi transformer leur communauté en un endroit sain et sécuritaire.

Les leçons apprises. N’hésitez pas à commencer, sautez dans l’action et travaillez dans le désordre, cela n’a pas besoin d’être parfait pour commencer! Trouvez des gens qui sont prêts à travailler avec vous, cultivez des relations et montrez-leur à faire partie de la création d’activités basées sur les lieux à votre école. Notre première Journée de ré-création débute donc avec de nombreux partenaires qui attendent pour revitaliser les parcs et l’environnement autour de l’école, après avoir été sensibilisés au fait que les élèves ne se sentent pas en sécurité dans ces environnements. Dans le cadre de cette journée des jardins communautaires, des œuvres d’art sur des bâtiments abandonnés et un espace d’apprentissage en plein air avec des bancs ont été aménagés avec l’aide des élèves, des enseignants, des parents, des partenaires et des gens de la communauté.

Les Jeunes ambassadeurs recrutent le plus grand nombre possible de gens de la communauté pour travailler ce jour-là et continueront cette tradition chaque année. La structure et la fonction du Conseil consultatif ont permis à d’autres partenaires de se joindre à eux dans cet effort de manière rapide et efficace. Il est vraiment émouvant de voir toutes ces personnes travailler ensemble pour accroître la sécurité, embellir les bâtiments et prendre soin de l’environnement.

Poème des Jeunes ambassadeurs « Je Suis »

Les Jeunes ambassadeurs sont des leaders.

Les Jeunes ambassadeurs se demandent pourquoi c’est si difficile à faire un changement?

Nous entendons des « sirènes » dans nos couloirs…

Nous voyons des barricades : ils nous disent « oui », ils nous disent « non »…

Les Jeunes ambassadeurs veulent la diversité, la différence, l’innovation, la transformation!

Les Jeunes ambassadeurs sont la voix des élèves.

Les Jeunes ambassadeurs affirment que nous pouvons tout gérer.

Nous pensons que la jeunesse devrait avoir une VÉRITABLE voix!

Les Jeunes ambassadeurs touchent les cœurs et les esprits des autres.

Nous nous inquiétons de ne pas remplir le rôle que vous pensez que nous devrions…

Nous nous lamentons de la pression et du manque de reconnaissance.

Les Jeunes ambassadeurs sont comme tous les autres, nous sommes humains aussi.

Les Jeunes ambassadeurs comprennent l’importance d’un changement positif.

Les Jeunes ambassadeurs soutiennent que nous voulons faire un changement/une différence/une différence dans la vie des autres et que notre voix peut faire une différence.

Nous rêvons d’un monde où la voix des jeunes est plus valorisée et où nous sommes reconnus.

Nous essayons de remplir notre rôle.

Les Jeunes ambassadeurs souhaitent inspirer et avoir une grande influence sur les autres jeunes.

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Ethan Lowenstein est professeur de programme d’études à l’Université d’Eastern Michigan et directeur de la Coalition pour l’administration du sud-est du Michigan (SEMIS). Rebecca Nielsen est directrice de programme à la SEMIS; elle possède et exploite la Nielsen Education Consulting, une organisation de perfectionnement professionnel pour les enseignants. Ancienne enseignante d’arts visuels de la maternelle à la 12e année, Lisa Voelker est directrice assistante de la SEMIS. Chad Segrist est coordonnateur de la STEAM et enseignant principal des sciences au DIT de Cody. Jonice Sylvester est élève de 12e année au DIT de Cody; elle planifie poursuivre ses études en biotechnologie. Kianna Harris est élève de 11e année au DIT de Cody; elle prévoit poursuivre ses études en génie civil. Aniya Roundtree est élève de 11e année au DIT de Cody. Pour obtenir de plus amples renseignements de la SEMIS et de leur travail auprès des élèves et des enseignants, visitez notre page Web : www.semiscoalition.org

Maria Romero est traductrice pigiste de l’anglais vers le français ou l’espagnol à Sherbrooke. Elle s’intéresse à la traduction liée à l’environnement et aux sciences.

Ce qui précède est une traduction de « Fostering Youth Leadership in Urban Places » qui a été publié en Green Teacher 110, Été 2016.