L’eau locale : une affaire planétaire
Par Johannah Haney
Traduit par Olive Letendre-Dutil
SELON le rapport des Questions thématiques de l’Organisation des Nations Unies, « 2,1 milliards de personnes n’ont pas accès à des services d’eau potable gérés de manière sûre ». C’est plus d’un quart de la population mondiale! Ces statistiques sont difficiles à concevoir pour des élèves provenant de pays développés tels que les États-Unis, le Canada et l’Australie, puisque la majorité des régions de ces pays ont d’abondantes ressources en eau. Pour les enfants de sept à douze ans, ce problème peut sembler vaste et inaccessible. Comment les enseignants peuvent-ils les aider à conceptualiser et surtout à aborder la question de l’eau ?
La réponse se trouve… près de chez vous! Les scientifiques savent depuis longtemps que les écosystèmes locaux affectent la qualité de l’eau locale. En d’autres mots, si un écosystème est pollué, l’eau qu’il contient le sera aussi. Or, l’eau n’est pas immobile, elle se déplace à travers la planète sous plusieurs formes. C’est pourquoi nous avons le devoir de faire attention à l’eau dans notre cour, car la santé de l’eau mondiale est intimement liée à la santé de l’étang près de votre école. Ainsi, la logique nous guide à aider les élèves à se familiariser davantage avec les cours d’eau qui les entourent, de même qu’avec la faune et la flore dont la survie dépend de cette eau. « Que se passe-t-il réellement dans ma cour, et comment puis-je aider? » Ce paradigme est connu sous le nom d’approche écosystémique, et l’enseigner aux jeunes pourrait changer l’avenir.
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