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Nouveau pays, nouveau chez-soi, nouvel environnement

Par Adrienne Blattel

Traduction par Marilynn Paquette

L’été dernier, j’ai organisé un camp d’initiation au canot d’une fin de semaine sur la sablonneuse rivière Rouge au nord de Montréal, au Canada. Comme lors de toutes les sorties de canot, nous avons eu notre juste part d’émerveillement devant des paysages bucoliques, de muscles endoloris et de camaraderie. Le plus particulier était que, bien que complètement épuisé, mon partenaire de pagaie, Abdel[i], faisait vaillamment le ramadan lors de sa toute première sortie en canot. Le ramadan, fête musulmane d’un mois pendant laquelle les gens s’abstiennent généralement de boire et de manger avant le coucher du soleil, tombait en août cette année-là. Dans notre partie du monde, le mois d’août est la période idéale pour apprendre à faire du canot puisqu’il y a moins de moustiques que durant le reste de l’été.

Cette fin de semaine en canot faisait partie de ce que j’appelle un “programme de plein air interculturel”, soit des activités extérieures visant à faire se mêler les nouveaux arrivants aux “gens d’ici” et à leur donner la chance de s’initier à des activités de plein air typiquement canadiennes, dont le camping, les sports de pagaie, le patinage et la raquette. Je prends plaisir à concevoir des activités qui sont à la fois motivantes et rassembleuses. Abdel a bénéficié d’une expérience positive et mémorable, mais nous avons eu la chance qu’il fasse frais et qu’Abdel soit en bonne forme. Dans cet article, je ferai part de quelques autres expériences et histoires que nous avons vécues, de la réflexion qui sous-tend le programme, des leçons que nous avons apprises et de quelques possibilités que nous entrevoyons pour l’avenir.

L’idée de ce programme m’est venue à l’esprit pour la première fois lors de mon voyage en ex-Yougoslavie, en 2009, lorsque j’effectuais un échange de travail. Ravie de l’emploi qu’on m’avait trouvé, j’ai vite été séduite par le club de randonnée local. Nous découvrions tous les dimanches de nouveaux paysages à couper le souffle pendant que nous escaladions les sentiers escarpés, tout en discutant. Ce fut une chance en or de pratiquer mon serbe, que je ne maitrisais pas très bien, avec des gens de l’endroit qui ne parlaient pas vraiment anglais. Malgré mon vocabulaire extrêmement limité, nous avons été capables de bien nous entendre et de nous amuser ensemble. J’ai appris quelques mots nouveaux, j’ai rencontré des gens et j’ai pu connaître l’endroit où j’habitais d’une façon totalement en phase avec les paysages montagneux. J’ai senti que je faisais partie de quelque chose, et c’est cela qui a été le plus important pour moi. Lorsque je me remémore les différents lieux où j’ai vécu, je prends conscience que le club de plein air de chacun possédait un réseau social déjà établi et m’a offert une fenêtre ouverte sur la culture locale.

Il y a plusieurs raisons pour lesquelles permettre aux immigrants d’être à l’extérieur et en contact avec les autres devrait être une priorité. D’abord, dans les pays comme le Canada, ils représentent presque 20 % de la population[ii], et certaines adaptations sont inévitables et nécessaires pour tous, dans un contexte de cultures en évolution et de changements démographiques. Nous devons créer des endroits agréables où les gens ayant des appartenances ethniques différentes auront la possibilité d’apprendre à se connaître. Pour les raisons précédentes, une initiative comme la nôtre serait probablement appropriée dans les grandes villes des pays industrialisés.

Le plein air a le potentiel reconnu de créer des liens entre les gens en leur permettant de passer outre les différences culturelles. Une étude récente affirme que “la participation à des activités récréatives dans les sociétés multiculturelles a le potentiel d’accroître l’engagement et l’interaction entre les groupes, qu’ils soient semblables ou non. Une telle participation peut mener à d’autres bénéfices sociaux tels qu’une meilleure compréhension entre les divers groupes et un plus grand sentiment d’appartenance”[iii]. En 2013, la ministre de l’Immigration provinciale parlait du sport comme étant une façon concrète d’arriver à se comprendre: “Le rapprochement interculturel s’incarne dans des activités ou des projets communs qui font œuvre de connaissance et de démystification. De nature civique, éducative, sportive, culturelle, familiale ou communautaire, les projets de rapprochement interculturel promeuvent les valeurs d’égalité, de solidarité et de dignité”.[iv]

Le plein air est une façon très appropriée de viser le rapprochement interculturel au Canada puisque la nature sauvage nous tient à cœur et est un de nos principaux atouts. Il en va de même pour le multiculturalisme. Les activités comme le canot-camping sont propres aux paysages nord-américains et à leur histoire.[v]

Peu importe d’où viennent les gens et où ils immigrent, un tel bouleversement et une telle adaptation requièrent du temps, des efforts et de la patience. Répondre aux besoins de base, comme se trouver un emploi ou un toit, devient une priorité. Lorsque les gens arrivent ici, ils ont besoin de temps avant qu’ils connaissent les endroits où ils peuvent faire du camping, sachent ce qu’ils ont besoin d’apporter et trouvent avec qui ils pourraient s’y adonner, la tranquillité d’esprit, l’argent, une voiture et l’équipement nécessaire pour cet activité.[vi] Ces quelques raisons expliquent pourquoi les immigrants sont si peu représentés dans nos sentiers ainsi que dans nos parcs et pourquoi un bon nombre d’immigrants ne connaissent la « nature sauvage du Canada » que par les films ou la télévision.

Pourtant, les amateurs de plein air remarquent que les clubs et les activités de plein air mènent souvent à du réseautage d’affaires, à un emploi, à un mode de vie sain, à de nouvelles amitiés et à un sentiment d’espoir, qui sont tous des éléments nécessaires à une adaptation réussie dans un nouveau pays. La plupart des immigrants ayant répondu à un sondage que j’ai réalisé en 2010 ont indiqué qu’ils désiraient passer plus de temps à l’extérieur, mais qu’ils étaient limités par les contraintes mentionnées précédemment.

J’ai remarqué de plus en plus d’initiatives naissantes pour répondre aux besoins des immigrants. Notamment, l’Agence canadienne des parcs a lancé une série d’activités liées à l’initiation à la pratique du camping partout au pays en visant spécifiquement les familles immigrantes.[vii] Ici, à Montréal, un organisme sans but lucratif nommé Vélo Caravane encourage les nouveaux arrivants à faire du vélo.[viii] Les organisations d’aide à l’établissement reconnaissent depuis longtemps l’importance d’amener les gens à faire du patinage ou du camping, et offrent même des activités de plein air, même si ce n’est pas la mission première de ces organismes. Malgré ces initiatives significatives, le besoin semble être nettement plus grand que les ressources accessibles.

Lorsque j’ai lancé ce projet, la première étape a été de demander conseil auprès de diverses organisations. J’ai rencontré divers groupes et personnes-ressources qui ont été d’une grande aide dont des organisations sociales au service de différents des communautés culturelles, des organismes sans but lucratif axés sur la nature, des organisations d’aide à l’établissement, des camps familiaux, des fédérations et des clubs de sport, des écoles de langues pour adultes, les Scouts, les YMCA, des universités, des collèges professionnels et certains parcs. Ce n’est pas tout le monde qui a apprécié l’idée : certains croient que les activités de plein air sont, et devraient être, au bas de la liste des priorités des nouveaux arrivants. D’un autre côté, j’ai eu la chance de tomber sur des passionnés du plein air haut placés qui ont vu immédiatement le potentiel du projet.

Dans le cadre de mes démarches, j’ai visité l’Association récréative Milton-Parc (ARMP, www.miltonpark.org), un groupe communautaire local sans but lucratif qui offre des cours de danse, de yoga, de sport et de conditionnement physique pour tous les groupes d’âges et à des prix abordables. Cette association accueille divers groupes et vise déjà à rapprocher les gens à l’aide d’activités accessibles. Le directeur est particulièrement ouvert aux nouvelles idées et m’a encouragée à poser ma candidature au conseil d’administration afin que le développement du programme de plein air puisse se faire au sein de l’organisation.

C’est ainsi qu’en 2010, devenue membre du conseil, j’ai lancé une première activité de canot-camping d’une durée d’une fin de semaine durant l’été avec l’aide d’un camp de Scouts, activité annoncée dans le programme estival de l’Association récréative Milton-Parc. Un don inattendu nous a permis d’inviter quatre immigrants à faible revenu à participer. Les autres participants ont payé eux-mêmes les frais de l’activité.

Depuis cette première activité de canot-camping, nous avons élaboré graduellement d’autres programmes adaptés aux quatre saisons. Nous avons ajouté la randonnée pédestre, les randonnées à vélo, le kayak, la raquette, le patinage ainsi que le ski de fond. Nous avons organisé des excursions en ville d’un jour, d’un après-midi et d’une soirée pendant la semaine ainsi que des fins de semaine à l’extérieur de la ville. Durant la dernière année, nous avons coordonné environ 75 sorties auxquelles ont pris part 300 participants provenant d’environ 40 pays différents, dont plusieurs de l’Afrique du Nord et de la France. Les participants sont des résidents permanents, des demandeurs du statut de réfugié, des titulaires de visa temporaire, des étudiants étrangers ou des citoyens. Ils peuvent être arrivés ici la semaine passée ou il y a 30 ans. Jusqu’à présent, la majeure partie de la programmation a été élaborée pour les adultes, et a compris quelques randonnées pour les familles. Nous avons beaucoup de participants dans la vingtaine, la trentaine, la quarantaine, et même dans la cinquantaine et la soixantaine. Il y a une dimension intergénérationnelle à certaines activités. Il y a également une grande diversité en ce qui a trait aux expériences antérieures de plein air chez les participants. Quelques-uns avaient déjà été animateurs de camp dans leur pays alors que pour d’autres, il s’agissait d’une première expérience.

L’hiver est rapidement devenu notre saison la plus populaire; beaucoup de nouveaux arrivants avaient eu vent qu’avoir du plaisir à l’extérieur était la meilleure solution pour survivre aux hivers rigoureux. L’hiver est ma saison préférée, et cela me brise le cœur de penser au bon nombre d’immigrants qui me font part du fait qu’ils ont passé tout l’hiver déprimés, confinés à l’intérieur et inactifs. Il y a deux ans, nous avons développé une activité hebdomadaire nommée « Initiation aux sports d’hiver », en invitant un groupe de 10 ou 15 personnes à essayer le patinage, la raquette et le ski de fond dans les parcs locaux. Nous trouvons toujours quelque chose à faire et nous prenons la décision quelques jours avant la sortie, selon les conditions de la neige et de la glace. Ces activités sont une bonne occasion pour les gens de s’adapter aux conditions météo imprévisibles de notre hiver et d’en retirer le meilleur. Quelques participants ont affirmé que leur vision de l’hiver avait complètement changé et qu’ils attendent même avec impatience la neige et le froid! À ma grande joie, d’autres personnes sont devenues passionnées de ski de fond ou de patinage, et ont même invité leurs amis ainsi que leur famille à se joindre à eux.

Nos échanges linguistiques français-anglais se déroulant en plein air sont aussi populaires; il s’agit d’une idée inspirée par mon expérience au club de randonnée en ex-Yougoslavie. J’ai développé une activité nommée “randonnée urbaine et conversation”, qui consiste à marcher dans les parcs locaux avec un groupe mixte sur le plan linguistique. Pendant la première partie de la randonnée, nous convenons de parler français, peu importe le niveau de compétence de chacun, puis, au milieu de la randonnée, nous passons à l’anglais, ou vice-versa. Cette activité plaît aux nouveaux arrivants qui désirent améliorer leur français ou leur anglais, ainsi qu’aux citoyens anglophones et francophones. Cet échange linguistique attire avec succès les gens “d’ici” plus que toute autre activité puisqu’il offre un apprentissage concret de la langue qui est profitable pour tous. Les gens apprennent véritablement à se connaître parce que l’activité principale est la discussion. Cet automne, nous avons appliqué cette idée d’échange linguistique lors d’une sortie à l’extérieur d’une fin de semaine, où nous passions la matinée à parler une langue et l’après-midi à en parler une autre, tout en faisant de la randonnée et du vélo. Nous en apprenons aussi à propos des plantes sauvages et nous cuisinions des repas ensemble. Comme résultat, tout un réseau d’amis a vu le jour.

En ce qui a trait aux jeunes et aux familles, nous avons le plaisir de participer à une activité annuelle d’initiation au camping pour les familles menée partout au pays par l’Agence canadienne des parcs. Le rôle de l’Association récréative Milton-Parc est de recruter environ vingt-cinq familles pour qui le camping est nouveau, la plupart d’entre elles étant composées de nouveaux arrivants, parents de jeunes enfants, et de les inviter à venir passer une nuit de “camping” en ville. Les familles se voient prêter une tente ainsi que des sacs de couchage. Lorsqu’elles arrivent, des jeunes Scouts leur apprennent à installer leur tente. Une série d’ateliers sur le camping les aident à savoir où elles peuvent camper, quelles sont les techniques de base, quoi cuisiner à l’extérieur et ce qu’on peut se procurer comme matériel. Une promenade en canot ainsi qu’une discussion autour d’un feu de camp en grillant des guimauves sont des parties importantes de cette expérience. Beaucoup de familles repartent avec de nouvelles idées pour leur prochaine sortie de camping.

Les activités sont financées par les inscriptions, les dons et le travail des bénévoles. Ce programme est encore jeune, et nous espérons créer une structure financière plus stable, mais plus le temps passe, plus nous découvrons des possibilités. Nous organisons quelques activités gratuites, et beaucoup d’autres activités payantes pour le grand public, avec un léger rabais pour les nouveaux arrivants, ou bien une aide financière substantielle ou complète pour ceux à faible revenu. À notre grande joie, de généreux dons nous ont été spontanément offerts. Jusqu’à présent, nous avons obtenu des subventions non renouvelables et des contributions provenant de la ville, d’une coopérative d’équipement de plein air et des gouvernements provincial et fédéral. À l’avenir, nous envisageons d’organiser une activité à grand déploiement ou une campagne de financement, ou de nouer plus de partenariats de financement continu.

Les organisations partenaires ont été la clé de notre succès. Pour n’en nommer que quelques-unes, citons notre club local de kayak, qui nous prête des embarcations gratuitement, une fédération de canot qui nous conseille quant au financement, une école qui nous a fait un don de raquettes, et une école de français pour adultes qui a commandité des cours de sports d’hiver. Des bénévoles interviennent pour enseigner des techniques, diriger des groupes et trouver de l’équipement.

En matière de résultat, un grand nombre de participants affirment avoir fait de nouvelles connaissances et être restés en contact avec ces dernières. De plus, nous avons observé que beaucoup de nouvelles amitiés sont nées. Le sentiment d’appartenance de ces gens s’est intensifié, et les sorties ont été déterminantes dans leur processus d’adaptation. Manifestement, beaucoup d’entre eux ont acquis les habiletés nécessaires pour pratiquer ces sports seuls. À l’avenir, il serait intéressant d’évaluer ces changements positifs d’une manière plus systématique.

Quant à moi, mon expérience avec Abdel, qui faisait le ramadan lors de notre sortie en canot, m’a rappelé que toutes les activités n’étaient pas accessibles à tous étant donné que les observances religieuses de chacun ne sont pas nécessairement en phase avec leurs besoins sur le plan culturel. Par exemple, les voyages de fin de semaine ne sont pas possibles pour les personnes célébrant le sabbat; le choix des aliments s’avère épineux pour certains; enfin, pour d’autres, les excursions auxquelles participent à la fois femmes et hommes peuvent être problématiques. Jusqu’à maintenant, j’ai tenté un entre-deux et je croise les doigts.

J’ai également appris que de simples randonnées en ville peuvent être aussi significatives que de longues sorties. Le milieu urbain est propice à plusieurs “premières”: voir des ratons laveurs ou des bouleaux, découvrir des points de vue de la ville à couper le souffle ou même prendre le métro pour se rendre à un point de rencontre.

J’ai dû me rendre à l’évidence que beaucoup de nouveaux arrivants n’ont pas le matériel de plein air de base tel que lampe de poche, chaussures adéquates pour le canot et imperméables. De plus, plusieurs ne disposent pas de voiture pour les sorties à l’extérieur de la ville. J’ai aussi constaté que les citadins d’ici ne possédaient pas forcément ce moyen de transport. J’ai appris à organiser les activités en conséquence. Il a été important de prendre en considération le fait qu’il n’y aurait pas toujours assez de voitures pour le covoiturage, par exemple.

Si l’argent, le temps et les ressources n’étaient pas des obstacles, je proposerais à la ville de construire des pistes de ski de fond juste derrière les écoles de langues pour adultes et à proximité de notre centre communautaire. Une piste de patinage pourrait aussi être aménagée. Nous aurions des skis, des planches, des canots, des tentes, des imperméables et des bottes de randonnée à prêter, qui pourraient être facilement déplacés et entreposés près du centre communautaire. Il y aurait un minibus et une remorque. Les commanditaires permettraient aux nouveaux arrivants à faible revenu de ne payer qu’une somme minime pour ces activités. Des activités se tiendraient chaque fin de semaine et viseraient tous les groupes d’âges. Il y aurait toujours des voitures ou des autobus pour les voyages à l’extérieur de la ville et des partenariats avec des parcs à l’extérieur et à l’intérieur de la ville. Nous pourrions faire de plus longs voyages, aller admirer les baleines et des paysages grandioses, faire de la randonnée et du kayak de mer. Nous irions dans le Grand Nord et passerions du temps en compagnie d’une communauté inuit, ou alors nous créerions des partenariats avec les Premières Nations, près de chez nous. Les immigrants eux-mêmes seraient les organisateurs des activités. Les voyages linguistiques abonderaient. Le programme serait réalisé avec l’appui continu du gouvernement.

Même si je sais que tout cela ne se concrétisera pas du jour au lendemain, je suis sûre que quelques-uns de nos rêves vont se réaliser. C’est excitant déjà de constater les progrès qu’a fait le programme. J’ai la chance de voyager de par le monde sans quitter ma ville, de faire de la randonnée, de pagayer et de faire de la raquette avec des gens sympathiques venant des quatre coins de la planète. De plus, même s’il est impossible d’offrir ce programme à tous les quelques millions de nouveaux arrivants habitant au Canada en ce moment, j’espère qu’en partageant mon expérience, je donnerai à d’autres le goût d’organiser des activités semblables ailleurs dans le monde, et qu’ils auront le privilège de faire du plein air dans un contexte aussi inspirant.

 

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[i] Les noms ont été changés.

[ii] Selon le Gouvernement du Canada, pour l’année 2006, 19,8 % de la population canadienne était née à l’extérieur du pays. Emploi et Développement social Canada, « Canadiens en contexte : Immigration », http://www4.rhdcc.gc.ca/.3nd.3c.1t.4r@-fra.jsp?iid=38 (consulté le 20 septembre 2014)

[iii] Voir « Recreational participation among ethnic minorities and immigrants in Canada and the Netherlands », Aizlewood, Bevelander et Pendakur, p. 24, http://aix1.uottawa.ca/~pendakur/pdf%20docs/Recreational%20participation%20JIRS.pdf (consulté en novembre 2014)

[iv] Voir Ministère de l’Immigration et des Communautés culturelles du Québec, « Le rapprochement interculturel », http://www.quebecinterculturel.gouv.qc.ca/fr/valeurs-fondements/rapprochement/assises-approche.html (consulté le 20 septembre 2014)

[v] Ici, au Québec, où la majorité des gens parlent français, le besoin de transmettre la langue et la culture locales est urgent à l’heure où nous luttons afin de préserver le français, langue minoritaire dans une mer de locuteurs de l’anglais et d’autres langues qui prennent de l’expansion.

[vi] En 2010, nous avons effectué un sondage en lien avec les nouveaux arrivants et les entraves à l’accès aux activités de plein air. To the editors at Green Teacher : link doesn’t work

[vii] Voir le documentaire Nature’s Invitation (en anglais seulement), par Brandy Y Productions, tourné en 2012, qui présente une collaboration inspirante entre Parcs Canada, Alberta Parks, le Edmonton Mennonite Centre for Newcomers et la Calgary Catholic Immigration Society, entre autres.

[viii] Voir http://velocaravane.org.

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Adrienne Blattel coordonne le programme de plein air interculturel à l’Association récréative Milton-Parc à Montréal, au Québec. On peut la joindre à ablattel@sympatico.ca ou visiter son blogue au www.pleinairinterculturel.com.

Marilynn Paquette est étudiante au baccalauréat en traduction professionnelle à l’Université de Sherbrooke. Elle s’intéresse particulièrement à la linguistique.

Ce qui précède est une traduction de « New Country, New Home, New Nature » qui a été publié en Green Teacher 100, Été 2013.

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