Recréer la ville mythique : réveiller le sens de l’émerveillement dans notre propre jardin

Maintenant que nous vivons pour la plupart dans des villes ou des villages, les jeunes se font de la nature une abstraction mystérieuse. Il en résulte d’importantes répercussions pour les éducateurs, puisque notre façon de penser au monde naturel et à la place que nous y occupons est le terrain de base de l’éducation environnementale.
Par Randy Haluza-DeLay
Traduction par Environment Canada et Gilbert Beaulieu
Il y a quelques étés de cela, un collègue et moi, accompagnés de huit adolescents, quittions Edmonton pour 12 jours de randonnée pédestre et de canotage dans les montagnes albertaines. Pendant cette aventure, nous avons eu amplement de temps et d’inspiration pour parler du milieu naturel, de l’état de l’environnement et du camping avec incidence minimale. À notre retour, nous avons discuté de l’influence de cette expérience sur les jeunes. Il n’était pas étonnant d’apprendre que 12 jours de décors sauvages et vierges n’avaient pas changé dramatiquement la vie de personne. Mais il était intrigant et troublant de constater qu’aucun d’entre eux n’était revenu à la maison avec un vif sentiment de préoccupation pour l’environnement. Pour eux, la nature était là- bas dans les montagnes naturelles et les rivières déchaînées, un endroit inexploré et intact, avec peu ou pas de gens et sans artéfact humain.
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Ce qui précède est une traduction de « Remystifying the City » qui a été publié en Green Teacher 52, Été 1997.
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