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Former la prochaine génération de leaders

Par Dave Bauer avec Pamela A. Szalay

Traduction par Nicolas Hince

Durant ma carrière de professeur de sciences environnementales, j’ai pris conscience du fait que plusieurs adolescents ont à cœur l’idée de rendre le monde meilleur et plus propre. Cependant, ils manquent souvent d’expérience et ont du mal à concrétiser leurs projets. Le système scolaire continue de transmettre des connaissances aux élèves, mais il ne développe pas leurs aptitudes, ni ne leur offre l’occasion d’appliquer leurs connaissances dans des contextes réels. Le YAELP a été créé pour résoudre cette problématique et fournir des contextes dans lesquels les élèves peuvent acquérir des compétences clés qui autrement ne sont pas travaillées dans le système scolaire traditionnel. Dans cet article, j’expliquerai le fonctionnement du programme et décrirai ses bienfaits potentiels, et je proposerai un modèle pour organiser une activité du genre dans votre collectivité.

Le YAELP est un programme complet qui offre formation, expertise et assistance à des groupes afin qu’ils puissent réaliser des projets environnementaux communautaires. Chaque équipe est composée de cinq ou six jeunes provenant d’une école ou d’un groupe quelconque, et peut s’adapter pour accueillir des personnes de douze à dix-huit ans. Accompagnée d’un enseignant, l’équipe choisit de réaliser un projet tel que la création d’un espace vert, le prélèvement et l’analyse d’échantillons d’eau ou le recyclage.

Les huit équipes participent à un atelier de deux jours dans lequel les jeunes reçoivent une formation et des conseils de la part d’experts en résolution de problème créative, en leadership et en gestion de projet. Un animateur-formateur professionnel est aussi affecté à chaque équipe pour toute la durée de l’atelier. C’est sa responsabilité d’appuyer les jeunes dans la création d’un plan d’action solide. Chaque équipe repart de l’atelier avec un document écrit contenant toutes les étapes nécessaires à la réalisation de son projet environnemental. Tout de suite après l’atelier, celle-ci a dix semaines pour mettre en branle le projet.

L’enseignant guide l’équipe tout au long du projet, et un membre du YAELP lui rend visite sur le terrain, en plus d’offrir de l’aide si nécessaire. En documentant et en consignant tous les progrès significatifs réalisés au cours des dix semaines, puis six mois et enfin neuf mois, une équipe peut reçevoir jusqu’à 700 $ pour terminer le projet. Ces fonds peuvent servir à rembourser l’achat ou la location de matériel et d’équipement.

Un projet YAELP n’est pas simple à mettre sur pied, et requiert la collaboration de plusieurs professionnels compétents et dévoués. Avant de dévoiler davantage de détails sur le programme et son organisation, j’aimerais vous présenter ses bienfaits potentiels. En tant qu’enseignant retraité qui a déjà organisé six éditions du programme, je suis persuadé qu’il s’agit d’une expérience enrichissante dont les jeunes bénéficient toute leur vie. De récentes évaluations sur la valeur du programme ont démontré que les élèves acquièrent des compétences en leadership, en gestion de projet et en pensée créative1.

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Figure 1 = Encadré 1 (page 13)

Young Adults Environmental Leadership Program Model = Schéma du Young Adults Environmental Program (YAELP)

Teams of Youth = Équipes de jeunes

4-6 Weeks Pre-Work = 4-6 semaines de travail préliminaire

2-Day Workshop = Atelier de 2 jours

10 Weeks to implement projects = 10 semaines pour réaliser le projet

Awarding of seed money = Remise des bourses

Sustained into the future = Pérennité

Experts Provide Training and Mentoring = Des professionnels offrent formation et mentorat.

Creative Problem-Solving = Résolution de problème créative

Leadership = Leadership

Project Design and Management = Conception et gestion de projet

Environmental and Social Justice = Justice sociale et environnementale

Advocacy = Mobilisation

Relationship building = Aptitudes interpersonnelles

Measurable Community Impact = Changements mesurables dans le milieu

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Les bienfaits du YAELP

Combien de fois avez-vous vu des élèves, passionnés d’environnement et désireux de faire une différence dans leur école, rencontrer tellement de résistance de la part des autres que leurs efforts diminuent tout comme leur enthousiasme? Les connaissances ne suffisent pas pour convaincre les autres de changer. Les élèves ont besoin de compétences supplémentaires, qui, pour la plupart, ne sont pas transmises par le système scolaire traditionnel. Pour corriger cette situation, le YAELP offre un encadrement aux élèves pour qu’ils relèvent des défis environnementaux en développant six compétences principales: la résolution de problèmes par la pensée créative; la conception et gestion de projet; la mobilisation; la justice environnementale et sociale; le leadership; et les aptitudes interpersonnelles. Ces six compétences principales (voir l’encadré 1) servent à faire le lien entre les sciences environnementales et la vraie vie. Plusieurs de ces compétences, qui s’avèrent utiles peu importe le contexte, s’inscrivent dans le Framework for the 21st Century2 et sont essentielles à la création de nouvelles initiatives en sciences environnementales. Il faut savoir que les enseignants bénéficient autant que les jeunes des formations du YAELP et des compétences clés qu’il met en valeur. Les enseignants, certains pour la première fois, participent à un atelier mené par un animateur-formateur professionnel, et voient le potentiel des projets intégrant la résolution de problème créative au contexte scolaire. Une fois qu’ils ont constaté le potentiel et les bienfaits de cette méthode, ils l’intègrent volontiers dans leur enseignement. “Ma participation au YAELP a changé ma façon d’enseigner”, m’a déjà dit un enseignant.

Un autre avantage du YAELP est que ce programme fait autant appel à la motivation intrinsèque qu’extrinsèque des élèves. Il est conçu pour amener les jeunes à maîtriser des connaissances fondamentales en les appliquant à des projets environnementaux qu’ils ont eux-mêmes choisis. La motivation est aussi extrinsèque puisque de l’argent, le capital d’amorçage, peut être amassé en intégrant certaines échéances au plan d’action. Les fonds amassés permettent à l’équipe de réaliser son projet sans avoir recours à d’autres activités de financement.

Enfin, le YAELP donne l’occasion aux enseignants et aux élèves d’apprendre à se connaître et à tisser des liens à différents points de vue. Les équipes qui participent aux ateliers de deux jours proviennent de différentes écoles (privées, publiques, de milieux urbains ou ruraux, voire sont composées de jeunes scolarisés à la maison) mais sont toutes réunies en raison de leur passion pour l’environnement, ce qui donne lieu à des rencontres enrichissantes. Bien sûr, la capacité à collaborer est mise à contribution puisque les équipes se consultent, se suggèrent des idées et peaufinent les plans d’action. Le YAELP contribue à la relation enseignant-élève en leur offrant un contexte prolongé dans lequel tous deux partagent le même but. Grâce à ce programme, les enseignants et les élèves peuvent avoir des discussions significatives et voir l’autre avec un regard positif et différent.

La préparation au YAELP

Dix semaines avant la tenue de l’atelier, les écoles et les organismes reçoivent de l’information à propos du prochain YAELP. Les personnes intéressées doivent ensuite se mettre en action. Le groupe doit d’abord s’inscrire et payer les frais de 200 $ par équipe. Les équipes sont composées de cinq ou six élèves et d’un accompagnateur. Chacune doit réaliser du travail préparatoire, soit cibler un problème de nature environnementale auquel elle souhaite remédier et sur lequel elle peut avoir une incidence, puis rédiger un énoncé clair à propos du problème en question.

Le programme de dix semaines

Le programme de dix semaines commence officiellement au début de l’atelier de deux jours. Chaque équipe arrive le premier matin de l’atelier et participe à un rallye avec toutes les autres équipes, les invités et les experts. Un résumé des deux jours de l’atelier est présenté aux équipes, qui sont ensuite jumelées à des animateurs-formateurs professionnels ferrés en résolution de problème créative. Les équipes et les animateurs passent ensuite les deux jours à planifier le projet et à bâtir un plan d’action détaillé. Afin de guider les équipes pendant l’atelier mais également dans les semaines suivantes, on remet à chaque membre un exemplaire du YAELP Playbook. Ce livre contient une initiation à la résolution de problème créative, ainsi que des trucs et astuces en la matière. Toutes les étapes de résolution de problème créative se trouvent dans le livre, de l’énonciation du problème au passage à l’action, en passant par la génération d’idées. (Voir l’encadré 2) Les animateurs se servent du livre pour guider les équipes lors de l’élaboration de leur plan d’action. Le Playbook contient aussi un modèle appelé le Plan de projet environnemental, qui doit être constitué par chaque équipe avant qu’elle ne soumette sa candidature pour recevoir des fonds.

Encadré 2 : Les étapes de la méthode créative de résolution de problème (page 13)

Explore the challenge : Identifier la problématique

Prepare for action : Se préparer à agir

Generate ideas : Générer des idées

À la fin des deux jours de l’atelier, chaque équipe repart avec de nouvelles compétences, de nouvelles connaissances, des personnes-ressources et une bonne dose d’encouragement. Chacune aura également complété un plan d’action qui couvre tous les aspects du problème, comme la mobilisation, la durabilité et les détails techniques du projet. De plus, elle aura nommé un ou une élève “agent de liaison”. Cette personne demeurera en contact avec le responsable de projet YAELP et coordonnera les rôles des autres membres de l’équipe.

À la fin du programme de dix semaines, les équipes ont progressé dans leur plan d’action. Elles se sont heurtées à des obstacles, les ont surmontés ou ont modifié leur plan, mais surtout, elles ont accumulé énormément d’expérience en mettant sur pied un projet environnemental. Elles sont maintenant prêtes à soumettre leur candidature pour recevoir des fonds!

Le financement

Après dix semaines, les équipes soumettent un rapport montrant leur progression selon les critères établis. De plus, elles publient deux blogues sur des sites Web prévus à cet effet, ce qui leur permet de présenter des images et du texte à propos de leur projet. Les équipes qui répondent à tous les critères avant la limite de dix semaines reçoivent 500 $, tandis que les autres ne recevront qu’une fraction de ce montant. 500$ est la somme minimale recommandée pour qu’elle constitue un incitatif valable. Pendant que les équipes continuent à réaliser leur projet, des montants additionnels de 100 $ peuvent être gagnés lors des bilans après 6 et 9 mois. En une année, une équipe peut donc se voir verser jusqu’à 700 $.

Ce que l’organisateur d’un YAELP doit savoir

La mise en œuvre d’un YAELP requiert beaucoup de planification dans divers secteurs d’activités. Un an à l’avance, les organisateurs s’attaquent au défi du financement. Les locaux où se déroulera l’atelier de deux jours doivent être réservés six mois à l’avance, et les invitations aux écoles et autres organismes regroupant des jeunes sont envoyées trois mois avant la tenue de l’atelier. Durant cette période, les détails concernant le personnel, la nourriture, les locaux, le matériel et l’équipement doivent être réglés, afin que tout soit en place lors de l’atelier de deux jours.

Afin de recruter des équipes pour qu’elles participent au YAELP, je prépare une annonce électronique et je l’envoie par courriel aux personnes clés, comme des enseignants en sciences environnementales ou des consultants de groupes environnementaux. L’annonce explique ce qu’est le YAELP, donne la date, le lieu et l’heure de l’atelier, en indique le prix et fournit les coordonnées de la personne qui organise l’activité. Je fais le suivi, quelques semaines plus tard, par téléphone. J’envoie aussi l’information aux écoles et autres organismes qui ont déjà participé à un YAELP, car habituellement, 25 % des écoles participent de nouveau l’année suivante.

Le budget total d’un YAELP est normalement d’au moins 20 000 $, selon les frais exigés par les différents fournisseurs. Le budget se décompose à peu près comme suit: 40 % des sommes sont attribuées au salaire des membres du personnel; 15 % vont à la recherche de commanditaires; 8 % sont consacrées aux bourses accordées; 8 % du budget sert à payer la promotion et la publicité; 4 %, les repas; 2 %, les honoraires, et, enfin, 2 %, la formation des bénévoles et du personnel. J’ai réussi à obtenir gratuitement les locaux dans lesquels l’atelier de deux jours se déroule chaque année.

Le financement des YAELP précédents s’est fait par une combinaison de dons, de commandites d’entreprises et des frais d’inscription. Même si les 200 $ de frais d’inscription pour chaque équipe ne constituent qu’une partie du budget, il a été démontré qu’une augmentation des frais d’inscription s’avère prohibitive. En même temps, chaque équipe peut amasser jusqu’à 700 $, ce qui motive certainement les jeunes. Le financement venant de l’extérieur est donc d’une importance capitale. Je recommande d’engager un rédacteur pour faire les demandes de dons, et des planificateurs devraient commencer à faire parvenir des demandes de financement aux organismes locaux environ un an avant la tenue du YAELP. Les commandites d’entreprises devraient être sollicitées six mois à l’avance.

En tant qu’hôte ou organisateur d’un YAELP, vous voudrez tôt ou tard faire la démonstration de son succès. Une des façons de le faire est d’avoir recours à un expert en recherche et mesures quantitatives. Les données recueillies sont utiles pour mesurer l’effet positif du programme, mais surtout pour convaincre les commanditaires de soutenir le programme. Présentement, nous mesurons l’évolution des compétences de leadership avec papier et crayons ou à l’aide de sondages en ligne.

Conclusion

J’ai toujours cru que les jeunes avaient le pouvoir de susciter des changements porteurs pour notre monde, et je crois également que les enseignants qui ont à cœur les élèves et l’atteinte de leur potentiel disposent eux aussi d’un grand pouvoir. Maintenant que j’ai vu des centaines de jeunes mener à terme des projets à l’effet significatif et mesurable, ces impressions sont vérifiées grâce au YAELP. J’espère de tout cœur que chaque enseignant qui a lu cet article et qui est surpris par les possibilités présentées écoutera son intuition et tentera d’offrir aux élèves une expérience d’apprentissage des plus complètes. Peut-être aurez-vous vos propres idées après avoir lu au sujet du YAELP. Ou peut-être vous demanderez-vous: “Comment pourrais-je organiser un YAELP dans mon milieu?”

Les compétences clés du YAELP (page 14)

Les équipes en apprennent plus au sujet de ces compétences clés lors d’une courte formation et de séances de motivation animées par des professionnels de différents domaines.

Résolution de problème créative: Ce procédé est utilisé par les animateurs-formateurs pour guider les équipes dans la conception de leur projet. Cette compétence clé est essentielle puisqu’elle leur permet de concevoir des projets novateurs et utiles. Elle permet aussi aux élèves de s’attaquer aux problèmes rencontrés pendant la réalisation du projet. (Voir encadré 2)

Leadership pour changer les choses : Cette compétence est essentielle chez tous les membres puisqu’ils doivent faire preuve de suffisamment de leadership pour assurer la réussite du projet à court comme à long terme. Nous mettons l’accent sur les qualités qui définissent le leadership comme la persévérance, l’intellect, la créativité, la perspicacité et l’investissement émotif.

Aptitudes interpersonnelles: J’ai remarqué que plus les gens bâtissent des relations solides et s’entourent de bonnes personnes, plus ils réussissent à mener leurs projets à terme. Si l’enseignant reconnait la valeur de ces liens et de cette confiance étable, il peut délaisser son rôle de meneur du groupe pour prendre celui de guide, à qui les jeunes vont demander conseil quand ils le désirent. Cette transition est tout aussi importante pour l’évolution de l’enseignant que pour le développement des élèves.

Justice sociale et environnementale : Tous les projets doivent s’attaquer à une problématique présente à l’école ou dans la collectivité. L’installation d’une éolienne sur le toit de l’école, la création d’un système de récupération de l’eau de pluie, l’embellissement du milieu, la création d’une classe aquatique; vous pouvez voir tous ces projets et bien d’autres en visitant le www.sustainableearthsolutions.com/Home/YOUTHEMPOwERMENT/BLOGS/tabid/135/Default.aspx

De plus, nous encourageons l’intégration d’un volet justice sociale, puisque nous considérons que la justice environnementale ne peut pas exister sans la justice sociale, et vice versa. Nous concevons la justice sociale comme le droit de tous à une part équitable des ressources de la planète, et à des chances égales de mener une vie productive dans la sécurité.

Mobilisation : Bien des équipes sont surprises de constater que leurs plans dérangent la routine de plusieurs personnes à l’école ou dans la collectivité, comme des patrons d’usine, des concierges, des membres du personnel et d’autres élèves. Chaque équipe doit apprendre à défendre son projet et à mobiliser des gens à l’intérieur de l’école ou dans le milieu. Les élèves apprennent à exprimer leurs besoins et leurs désirs, tout en écoutant ceux des autres principaux intervenants, ce qui leur permet de gagner à leur cause des personnes qui résistaient auparavant.

Conception et gestion de projet : Le plan d’action de chaque équipe sert de guide tout au long de la phase d’implantation du projet. Un bon plan est essentiel au succès d’une équipe. Le YAELP aide chaque équipe pour la conception et l’élaboration du plan d’action lors de l’atelier de deux jours en lui remettant le YAELP Playbook, en lui assignant un animateur-formateur professionnel et lui offrant de la rétroaction. Lorsque l’atelier de deux jours tire à sa fin, chacune présente son plan d’action à toutes les personnes participant à ce YAELP (élèves, enseignants, animateurs, invités), afin de recevoir des commentaires constructifs et des idées supplémentaires. Plus tard, durant la phase d’implantation du projet, le responsable de projet effectue une visite dans chaque école afin d’offrir de l’aide pour la conception et la gestion de chaque projet. Le responsable de projet a un rôle très important, il agit comme mentor pour aider les équipes à adapter leur plan au fur et à mesure que de nouveaux défis imprévus s’ajoutent. D’autres personnes dévouées à l’école ou dans le milieu peuvent également fournir de l’aide.

 

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Références

Miller,B., Vehar, J., & Firestien, R. (2001) Creativity unbound : An introduction to creative process (3rd ed). Williamsville, NY : Innovation Resources, Inc.

Notes

  1. Marczynski, K. S. (2011). Reliability of the CLI subscales: environmental youth summit 2011. Manuscrit non publié, Buffalo State College.
  2. Trilling, B. & Fadel, C. (2009). 21st century skills: Learning for life in our times. San Francisco, CA: JosseyGBass.
  3. Pour de plus amples renseignements, visitez le <http://www.sustainableearthsolutions.com/Home/YOUTHEMPOWERMENT/ChangeLeadersProgram/tabid/126/Default.aspx>
  4. Pour obtenir une description du contenu du Playbook, veuillez prendre contact avec moi à l’adresse dbauer@sustainableearthsolutions.com
  5. Pour de l’information approfondie à propos de ces principes et des idées d’intégration aux cours de sciences environnementales, veuillez vous référer à : Bauer, D., Hetherly, D., & Keller-Mathers, S. (2003). “From learners to leaders: Using creative problem solving in environmental projects.” Green Teacher, 72, 6-12.
  6. Pour obtenir un budget modèle, veuillez m’écrire à l’adresse dbauer@sustainableearthsolutions.com

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Dave Bauer est un consultant en environnement auprès d’organismes à but non lucratif et d’entreprises. Il est le fondateur du YAELP et est disposé à prononcer des conférences.

Pamela Szalay, qui a aidé à la rédaction de cet article, est formatrice et conférencière sur la créativité. Elle a participé à quatre éditions du YAELP en tant que animatrice-formatrice et conseillère, et a récemment cofondé The Beyonder Academy, un programme de créativité pour jeunes et enseignants au Buffalo State College. On peut communiquer avec elle à l’adresse courriel pamelasz@buffalo.edu. Pour vos questions au sujet du YAELP, et pour des conseils à propos de la tenue d’un YAELP dans votre milieu, contactez Dave Bauer au dbauer@SustainableEarthSolutions.com

Natif de Victoriaville, Nicolas Hince est finissant au baccalauréat en traduction professionnelle à l’Université de Sherbrooke.

Ce qui précède est une traduction de « Training the Next Generation of Leaders » qui a été publié en Green Teacher 99, Printemps 2013.

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